Je n'ai pas réellement réussi à entrer dans la peau du personnage principal – Alejandro Ballestro – tellement ce personnage m'a semblé antipathique, ennuyeux, plus interessé par ses fantasmes érotiques que par l'objet de son voyage d'étude à Venise c'est-à-dire voir sur place si les arguments qu'il a developpé dans sa thèse concernant le chef d'oeuvre de Giorgione intitulé
La Tempête sont exactes ou non.
Il y a bien une interprétation insignifiante de
la Tempête, une vague réflexion sur l'art ainsi qu'une intrigue policière, mais, elles sont noyées par la libido du héros, ses apitoiements, ses aternoiements sur lui-même, etc.
Enfin bref, je suis ressortie de ma lecture mi-figue mi-raisin c'est-à-dire partagée entre l'envie d'abandonner en cours de route tellement le héros, les reflexions pseudo intellectuelles de l'auteur m'ont quelque peu énervé, hérissé, et, l'envie de connaître le dénouement de l'enquête menée par la police vénitienne.
Par contre, le fait que la majeur partie de l'intrigue se déroulant la nuit, pendant l'aqua alta et sous une avalanche de pluie, faisant passer ainsi Venise comme une ville maléfique, noire, sombre, néfaste, crapuleuse m'ont énormement plu, interessée …
Commenter  J’apprécie         70