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Juan Manuel de Prada scandalisa en publiant « La Tempête » en 1997, car les descriptions de Venise sont « inspirées » du roman de Javier Marias « Venecia, un interior » et le romancier revendiqua son plagiat sans honte et sans complexe en affirmant « En littérature, le vol avec assassinat — le plagiat qui annule ou fait oublier la source plagiée — peut parfois être la forme la plus haute d'originalité ».

J'avoue, en ce qui me concerne, avoir été choqué par la bestialité avec laquelle l'auteur décrit la sexualité de ses personnages et le mépris avec lequel il use et abuse de la gente féminine.

L'étude du tableau de Giogione, La Tempête, et le style de l'auteur sont intéressants ainsi que son étude de la maffia des faussaires. Mais, à mon humble avis, ce livre relève plus de la littérature de gare et des étagères « adultes » que du roman et il est consternant le prix Planeta l'ait distingué.
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Tout ce qu'il me fallait après un si court voyage à Venise : un long roman policier, un thriller, une enquête sur le peintre Giorgione ou plutôt sur le trafic d'art autour des tableaux des églises de Venise ?
Ce qu'il faut de sexe et d'Amour entre la superbe Chiara, restauratrice de tableaux, et le jeune professeur en histoire de l'art, Ballesteros, le dindon des faussaires.
Quelle écriture, quel style enflammé surrané et poétique, dommage que ce ne soit pas une traduction du regretté Francois Maspéro pour rendre cette dentelle ( de Burano, bien sûr !).

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Je n'ai pas réellement réussi à entrer dans la peau du personnage principal – Alejandro Ballestro – tellement ce personnage m'a semblé antipathique, ennuyeux, plus interessé par ses fantasmes érotiques que par l'objet de son voyage d'étude à Venise c'est-à-dire voir sur place si les arguments qu'il a developpé dans sa thèse concernant le chef d'oeuvre de Giorgione intitulé La Tempête sont exactes ou non.

Il y a bien une interprétation insignifiante de la Tempête, une vague réflexion sur l'art ainsi qu'une intrigue policière, mais, elles sont noyées par la libido du héros, ses apitoiements, ses aternoiements sur lui-même, etc.

Enfin bref, je suis ressortie de ma lecture mi-figue mi-raisin c'est-à-dire partagée entre l'envie d'abandonner en cours de route tellement le héros, les reflexions pseudo intellectuelles de l'auteur m'ont quelque peu énervé, hérissé, et, l'envie de connaître le dénouement de l'enquête menée par la police vénitienne.

Par contre, le fait que la majeur partie de l'intrigue se déroulant la nuit, pendant l'aqua alta et sous une avalanche de pluie, faisant passer ainsi Venise comme une ville maléfique, noire, sombre, néfaste, crapuleuse m'ont énormement plu, interessée …
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Alejandro Ballesteros futur professeur en histoire de l'art débarque à Venise pour approfondir sa connaissance de la Tempête célèbre toile de Gorgione qui le fascine et dont il voudrait établir le sens caché. Sur ce tableau une femme presque nue allaite un bébé sous le regard équivoque d'un homme qui pourrait être un berger, au bord d'un paysage de ville peu réaliste et sous un ciel de tempête.
Le séjour studieux du jeune espagnol va prendre, dès le premier soir, un tour inattendu avec l'assassinat d'un inconnu qui expire dans ses bras.
Le roman de de Prada se présente comme une enquête policière transcendée par une puissante réflexion sur l'art et les vertiges de la création.
L'obtention du Goncourt espagnol, le Prix Planeta 1997 aurait dû me mettre la puce à l'oreille ! Comme disait Blaise « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». La Tempête est un roman policier poussif à l'intrigue mollassonne, quant à la réflexion sur l'art et la création elle reste au raz des margaritas. Que nous dit de Prada : les oeuvres de génie résistent aux interprétations, leur beauté prend aux trippes et n'est qu'émotion. Pour ce qui est des affres de la création il s'égare dans une histoire de faussaire amoureux plutôt simpliste.
Le pire est la galerie de personnages du roman et en particulier un héros particulièrement déplaisant, que celui-ci ne soit ni héroïque, ni sympathique ne serait pas une première en littérature et n'exclurait pas un chef d'oeuvre. Ballesteros est non seulement médiocre mais pathologiquement libidineux, de Prada a voulu donner une dimension sexuelle à son roman mais il a juste réussi à être graveleux, mettre de l'érotisme dans un roman sur l'art de la renaissance était plutôt à propos mais faire perdre son temps au lecteur en revenant régulièrement sur la cellulite des femmes et sur leur string perdu dans la raie des fesses c'est lourd et ça manque de talent. de l'ensemble on peut seulement sauver une description saisissante d'une Venise en hiver froide et inondée et pour tout dire assez inquiétante

De mon point de vue cette Tempête est hautement dispensable et montre que les « Goncourt » espagnols ne sont pas plus inspirés que les français.
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une belle façon de découvrir le plus beau tableau du monde la Tempête ; le chef d'oeuvre de Giorgione . Tout ce que l'on a pu dire de ce tableau comment il a été peint toutes ses plus extravagantes interprétations .
un livre pour les passionnés de la peinture du quatrochento et du musée de l'ACADEMIA de VENISE
Et une intrigue autour d'un faussaire . Génial je recommande
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Alejandro Ballesteros, maître-assistant espagnol, jeune homme introverti et victime d'un patron un peu sadique, se rend à Venise pour y contempler (enfin !) La Tempête de Giorgione à laquelle il a consacré sa thèse et une grande partie de sa vie. Son arrivée dans Venise en hiver n'a pas lieu sous les meilleurs auspices : l'aqua alta lui abîme ses chaussures, la pension que lui a recommandée son patron est située dans un quartier sinistre et, à peine est-il installé dans sa chambre, qu'un crime est commis sous ses yeux. le voilà, à son corps défendant, mêlé à une sombre histoire de vol d'oeuvres d'art et de faux tableaux… le conservateur du musée de l'Accademia ridiculise les fondements de sa thèse et, de plus, lui qui a fait une sorte de voeu de célibat, il tombe éperdument amoureux de Chiara la fille adoptive du maître, sorte de vestale préposée à la garde de Venise.
L'anecdote policière apparaît vite comme un prétexte, même si la solution finale crée un rebondissement inattendu. Ce qui domine ici, outre la peinture par lui-même d'un jeune homme parcouru de désirs mais trop velléitaire pour être autre chose qu'un spectateur de lui-même, c'est la description de Venise, ville en pleine décomposition, en train de sombrer dans les eaux de l'aqua alta tandis que, dans un combat sans cesse recommencé et d'autant plus pathétique qu'il est perdu d'avance, des hommes et des femmes tentent de la maintenir en vie et que d'autres, atteint du même mal, lancent leurs derniers feux. le rythme du roman, extrêmement lent convient à la fois à cette ville fantôme et à la psychologie des personnages qui ne sont pas sans rappeler ceux de certains romans de P.J.Rémy. L'écriture très travaillée et un spleen certain rendent la lecture assez difficile, ce qui risque de décourager les lecteurs avides d'action.
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Le narrateur arrive à Venise sous le mauvais temps et la neige avec pour unique but voir un tableau la tempête de Giorgone. il s'installe à l'hotel, entend un coup de feu et se précipite: un homme meurt dans ses bras: Fabio Valenzin un faussaire. le voici projeté dans une aventure qu'il n'avait pas prévu mais surtout dans un Venise qui refuse de se dévoiler où les intentions de ceux qui l'entourent ne sont jamais ce qu'elles semblent laisser deviner. Les masques protègent les apparences.

C'est un très bon roman policier! les pages se tournent très rapidement encouragées par une très belle écriture même s'il y a parfois des effets stylistiques qui ne fonctionne pas en français mais on s'en moque car l'on veut connaître la fin de l'histoire. On peut après revenir sur de belles descriptions de la ville de Venise.

Mon seul regret est que l'auteur ou est ce le narrateur, ne peut rencontrer une femme sans que son langage se modifie et pas pour le mieux. le corps d'une femme peut être décrit avec temps de beauté pourquoi utiliser ce langage. Je n'en voit pas l'utilité.
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Encore Venise. Toujours Venise. Venise la décadente. Venise l'endogame. Venise est le véritable personnage central de ce roman, faussement présenté par certains comme un roman policier. Oui, il y a bien un meurtre dès les premières pages mais il n'est là que pour permettre la rencontre des différents protagonistes et tisser ainsi l'intrigue. de plus, le tableau du peintre italien Giorgione (un véritable chef-d'oeuvre De La Renaissance) qui donne son titre à ce roman, n'apparaît que très tardivement et seulement pour quelques pages. J'avoue avoir été dérouté et par la construction de l'histoire, et par le style très métaphorique de Juan Manuel de Prada (les seins comparés à des animaux furtifs). Ou alors ce roman est comme le tableau de Giorgione, un roman pour initiés, un roman à clefs, et que c'est pour cette raison qu'il m'a semblé bien hermétique à certains moments.
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Plongé dans Venise de jour comme de nuit, le jeune assistant va découvrir des choses mystérieuses et, comme tout jeune héros en devenir, il va s'attirer quelques ennuis...
Un bon roman plus qu'un bon polar? Peut-être. Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié l'immersion dans les eaux de Venise et de la peinture et en garde un agréable souvenir. Ce roman a également plu aux personnes à qui je l'ai prêté.
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La tempête valut à de Prada le Prix Planeta 2007 et un succès tel, qu'il fut porté au cinéma en 2005 par l'anglais Paul Tickell.
C'est un thriller où un universitaire espagnol arrive à Venise afin d'étudier le tableau homonyme de Giorgione. Il va découvrir autour de l'Art tout un monde interlope et corrompu, pas mal de dépravation en même temps qu'il vivra une histoire d'amour intense qui va le marquer à jamais.
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