On racle dans l'humour noir, dans la crasse humaine et les sentiments vachards.
Miguelanxo Prado a une vision plutôt glauque du bipède en société. Les flèches se plantent avec justesse dans des cibles à peine exagérées. L'amour des animaux, le self-control face aux contrariétés, prennent des proportions qui envoient valdinguer le hare krishna.
Le dessin est spécial, anguleux, le paysage semble suivre l'inclinaison des personnages. J'aime bien les trajectoires et les pensées canines qui s'infiltrent dans les cases.
Le gentil est malmené, l'honnête est accusé de toutes parts et sur tous les sujets, un compte-rendu en somme assez réaliste des petits arrangements ambiants.
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