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Critique de Arakasi


Un beau matin, un petit jeune homme, tout couvert d'huile et de suie, fait son entrée dans le bureau de Henri Roi, principal entrepreneur d'Ankh-Morpok. Il se vante d'avoir inventé une machine merveilleuse : un véhicule capable de se déplacer tout seul grâce à la vapeur. Dès le lendemain, la nouvelle a fait le tour de la ville. Tous les badauds se pressent aux portes des entrepôts d'Henri Roi dans l'espoir d'apercevoir ou, encore mieux, de monter dans la fantastique locomotive. Dans son bureau, le Patricien Veterini fronce les sourcils. Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Mais, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut arrêter la marche du progrès. Veterini le sait et, plutôt que de lui faire barrage, il préfère intelligemment l'encadrer. Pour se faire, il nomme à la tête de la toute nouvelle compagnie ferroviaire le très efficace Moite von Lipwig, ancien escroc et actuel directeur de la Poste et de la Banque d'Ankh-Morpok. Un poste beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait, car tous ne regardent pas d'un oeil indulgent ladite marche du progrès. Dans les cavernes d'Uberwald, les fondamentalistes nains (si, si, sérieusement !) s'agitent et complotent… Attentats, sabotages, assassinats… Nombreux sont les obstacles sur le chemin de fer de l'avenir !

Snif… C'est avec un peu d'émotion que je referme ce dernier et ultime volume du Disque-Monde, tome que j'ai longuement hésité à lire, chagriné que j'étais à l'avance de cette séparation. Pas le meilleur de la série pourtant, en partie à cause d'une histoire traînant un peu longueur et d'un personnage principal sympathique, mais loin d'être aussi attachants et marquants que le furent Samuel Vimaire ou Mémé Ciredutemps. L'intrigue est agréable à suivre mais manque d'un fil directeur solide, malgré une dernière partie aussi énergique que satisfaisante. Mais passons sur les points négatifs et reconnaissons que j'ai pris un vif plaisir à cette dernière excursion dans l'univers de Sir Pratchett ! Son optimisme intelligent et son humour chaleureux me manqueront beaucoup, surtout dans les années qui s'annoncent. Il n'y avait que lui pour parler avec fraicheur de tolérance, de fraternité et de l'importante du vivre-ensemble, sans jamais verser dans l'emphase ou la naïveté. Heureusement, il me reste toujours toute ma collection des ouvrages du Disque-monde (dont certains comment à être franchement abîmés) à relire dans les moments de blues et de vague-à-l'âme. Pour se rappeler que l'humanité, quand on gratte un peu sous la croute de racisme et de médiocrité, ce n'est pas si moche que ça.
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