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Critique de Ruedupetitvillage


Merci à Babelio de m'avoir donné la possibilité de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique. Sans cette opération, je n'aurais jamais découvert ce texte de Jean-François Pré.
J'ignorais totalement que cet ancien chroniqueur hippique était devenu romancier et qu'il n'en était pas à son galop d'essai, que son personnage – l'ex commissaire Georges Langsamer- était le héros d'un certain nombre d'aventures policières. Il faut noter qu'il est tout à fait possible de lire cet ouvrage sans avoir lu les précédents.
Le roman est assez volumineux. On le lit jusqu'au bout mais on le referme avec un sentiment mitigé. L'intrigue est certes bien menée, malgré quelques longueurs ; l'écriture est plutôt intéressante ; on trouve certains personnages sympathiques -que ce soit l'ancien commissaire ou son auditrice attentive, la jeune religieuse- mais il nous reste au final un quelque chose qui relève de l'artificiel dans la construction dialoguée de ce récit policier. Certains épisodes relatés sont pures spéculations. Malgré sa volonté de se hisser au niveau d'Hercule Poirot, Langsamer n'a pas la science à ce point infuse pour être en mesure de nous livrer certains aspects de l'intrigue. Il aurait fallu faire le choix d'un récit à la troisième personne avec un narrateur omniscient et non celui d'un dialogue entre deux personnages. L'artificialité vient de là je pense.
Pour ma part, j'ai aussi eu du mal à adhérer au personnage de Monsieur Stas. Il est invraisemblable dans un récit à énigme qui se veut réaliste. Il a une part monstrueuse et démoniaque dérangeante.
Malgré tout, je ne dis pas non à la lecture d'autres tomes de cette série. J'aimerais comparer L'étrange mort de Monsieur Stas avec les premiers titres proposés par Jean-François Pré, ou les suivants d'ailleurs. Certaines quatrièmes de couvertures lues ici et là m'attirent.
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