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Critique de Alwenn


Alwenn
05 décembre 2008
Pour être franche, je suis assez déçue de cet opus des aventures de l'inspecteur Pendergast.
Peut-être est-ce dû notamment au fait que ma lecture a été très hachée et décousue à cause de la rentrée qui a perturbé mon programme lecture, mais je ne retire pas le même enthousiasme que lors de ma lecture de l'excellent, que dis-je, l'exceptionnel « Chambre des curiosités ».
J'ai trouvé Harryman, le journaliste remplaçant du très bon Smithback, très pâlot et quasi inexistant. D'agosta ne m'a pas fait non plus grand effet. Bref, les acolytes de Pendergast n'ont pas d'épaisseur et cela nuit beaucoup à l'aura du thriller.
Seul le comte Fosco possède peut-être assez de carrure (au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs !) pour fournir un personnage intéressant.
Pendergast bien sûr demeure incontournable. Fascinant. Quel étrange personnage décidément, qui a pu parfois me faire penser à Nosfératu de Murnau dans sa manière de se déplacer. Quelque chose de fantomatique. Une retenue so british pour un américain.
Pour en venir à l'histoire, je ne lui trouve pas de charme remarquable. La quatrième de couverture déflore le mobile et ne laisse plus beaucoup de place à l'imagination. Certes, ça bouge, ça tue, ça s'échappe, ça voyage… mais ça lasse. Beaucoup d'épisodes inutiles. La même technique d'alternance des points de vue et des scènes. Bref, tout cela m'a au final –oserais-je le dire ?- ennuyée. Je ne suis pas parvenue à retrouver l'émotion absolument géniale et fantastique procurée par la Chambre des curiosités, sorte de frisson littéraire comme j'en ai eu si peu.
D'autant qu'encore une fois, il faut sacrifier à la sacro-sainte mode des suites et des teasing qui ne vous laissent dans la tête qu'un retentissant « tadaaaammm… la suite au prochain épisode… ». Un peu énervant, ça aussi…
Au final, ça se laisse lire, sûrement mieux sur la plage. Mais Preston et Child n'ont pas réussi à renouveler en moi l'exploit du premier livre que j'aie lu d'eux.
Il n'y a qu'une seule question qui me taraude : qui est Constance, la protégée de Pendergast ??? Je ne me souviens pas d'elle dans la Chambre des curiosités, alors soit j'ai loupé un épisode entre-temps, soit il faut que je revienne au livre de poche pour la resituer. Mais elle a bien aiguisé ma curiosité. Mais c'est bien aussi la seule chose qui m'ait titillé l'esprit…
Pour conclure, le violon du diable n'est pas une réussite, mais on ne pas dire non plus que ce soit un désastre. Une petite friandise (un peu lourde certes, et attention à l'indigestion) si l'on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent.

Terminé le 15 octobre 2006.
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