Valse macabre

Me voici replongé dans un de mes péchés mignons : la lecture des aventures de l'inspecteur Pendergast. Dans ce 9ème opus, les auteurs nous font la surprise de tuer un des personnages récurrents en la personne de Smithback, reporter au New York Times. Assassiné qui plus est par ce qui semble être un zombi. C'est le début d'une intrigue haletante où Pendergast et le lieutenant d'Agosta vont avoir maille à partir avec une secte secrète et des forces maléfiques….

Recette pour réussir un suspense qui vous tient en haleine : un soupçon de vaudou, une pincée de fantastique, un brin d'ésotérisme, de l'action, des fausses pistes, des trahisons, des retournements de situation.

Mais surtout ce qui m'attire dans cette série c'est l'enquêteur principal : personnage énigmatique à souhait, désuet par certains côtés et ultra pointu par d'autres, d'une érudition phénoménale, dandy bourgeois, amateur de château Léoville Poyferré pour les connaisseurs.
Pendergast est un subtil mélange entre un Christopher Walken pour la silhouette et un Sherlock Holmes pour la résolution des énigmes, même si l'on ressent chez lui plus d'affliction et de sentiments que chez le pensionnaire de Baker Street.

Voilà tous les ingrédients pour me faire passer un bon moment. Certes ce livre ne restera pas dans les annales mais il vous emmènera avec lui, dans une prose fluide, vers un bon divertissement et c'est un luxe par les temps qui courent