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Critique de Mermed


Prévert, une collection hétéroclite dans laquelle chacun est libre de puiser selon son caprice ou son humeur. Le lecteur peut aller de poèmes satiriques éblouissants et irrévérencieux à des poèmes d'amour où la douceur des baisers se mêle à l'amertume des larmes et au feu de la jalousie.

Dans certains textes, comme Paris la nuit , on respire l'atmosphère d' un Paris nocturne , une ville de jardins, habitée par des poètes et des peintres, mais surtout par des amoureux. Dans d'autres, l'idylle est interrompue par les sirènes des bombardements d'une guerre inutile :
Vous avez déboisé les
imbéciles
vous avez déboisé
Tous les jeunes arbres avec la vieille hachette
Les poèmes de Prévert défilent sous les yeux du lecteur dans un cortège coloré , où l'on peut aussi entrevoir des suggestions surréalistes. Le poète joue en chamboulant et en recombinant différents éléments:

Un vieil homme en or avec une montre de deuil

Une reine lugubre avec un homme d'Angleterre
Ses compositions sont de petites perles, à déguster sereinement. Un hymne à la vie qui sait être absurde, cruel, mais aussi passionnel .

Et toujours,
j'appelle Barbara,
Souviens-toi...
Lien : http://holophernes.over-blog..
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