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Citations sur A demain Lorelei (9)

C’est un fait que je suis allemand, mais je n’ai jamais demandé à venir me battre en France. J’ai été mobilisé comme tous les Français que vous connaissez. Et comme eux, j’ai dû tout quitter pour partir à la guerre.
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Ceux qui avaient du sang sur les mains avaient payé par la suite. Mais la majorité n'était juste que des hommes, ni meilleurs ni pires que les autres, pris dans un monde qu'ils n'avaient pas compris et qui les avaient broyés.
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Elle ne se reconnaissait plus. Comment pouvait-elle perdre ainsi tout amour-propre et oublier l’uniforme qu’il portait... Réagir enfin ! Ne surtout pas le voir comme un homme, ne surtout pas penser qu’il est définitivement si attirant et qu’il serait si troublant de se blottir contre lui... Elle devait se reprendre au plus vite, lui répondre posément et ne surtout pas lui laisser entrevoir les pensées folles qui lui traversaient la tête.
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C’est une édifiante histoire, écrite par un instituteur, au sujet de bandes rivales d’enfants qui se battent pour des trophées inestimables à leurs yeux, les boutons de leurs culottes ! J’aime assez, même si j’avoue ne pas tout comprendre…
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Elle aimait cette atmosphère enfumée et chargée de craie, d’encre et de toutes ces petites odeurs indéfinissables d’une salle d’école. Élisabeth effaça le tableau avant d’y écrire la date et la phrase de la leçon de morale du lendemain.
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La majeure partie de la France fut occupée par les forces allemandes mais l’existence de la ligne de démarcation préservant encore l’illusion d’une zone encore libre fut de bien courte durée. La pénurie et le rationnement devinrent le lot quotidien des Français, exacerbant le meilleur de certains ou au contraire les pires bassesses. Avec, malgré tout, la vie qui finit par reprendre ses droits, chacun s’accommodant au jour le jour des nouvelles contraintes imposées par l’occupant allemand. Sans doute, ma grand-mère chanta-t-elle à contrecœur dans sa classe Maréchal, nous voilà sous le portrait de Pétain. Mais elle le fit car elle n’avait pas d’autre choix…
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Être instituteur était une bonne ouverture sociale. Et donc, toute fraîche émoulue de l’École Normale, la jeune Élisabeth avait obtenu son premier poste d’institutrice dans un village voisin, Varrèges. Elle s’y rendait sur sa bicyclette neuve, offerte par son père. Son avenir était tout tracé, simple et prometteur... Elle avait dû souffrir pendant ses études. L’École Normale avait la réputation d’un bagne et ma grand-mère ne devait pas être des plus dociles. Être privée de ses bois et de ses prés a dû lui peser aussi...
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Il avait pourtant déjà vu des photos de la grand-mère d’Élisabeth, jamais cette ressemblance ne l’avait autant frappé. Les traits étaient semblables mais leur expression et leur regard étaient différents. Il existait chez sa grand-mère une détermination dure et presque sauvage qui n’apparaissait pas chez Élisabeth. Il se rappelait d’elle comme d’une écorchée vive. Bizarrement, le bonheur les rendait semblables, ce bonheur qui pouvait gommer bien des passions ! Élisabeth, la grand-mère, s’appelait aussi Élisabeth. Même le prénom était contre lui ! Imaginer qu’à cinquante ans d’intervalle, ces deux femmes avaient la même expression d’amour et pourquoi pas la même façon d’aimer, le troublait et l’attirait tout à la fois.
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Le caractère vieillot de cette photographie le perturbait et il ne parvenait pas à comprendre pourquoi sa femme et cet énervant play-boy se trouvaient là, ensemble, témoins d’une époque qui n’était pas la leur. La logique était que cela ne pouvait être sa femme sur cette photo ! Quoique... N’était-ce pas envisageable ? Certains photographes actuels ne s’amusaient-ils pas à retrouver ce style un peu rétro ? Et ce genre d’absurdité n’aurait pas déplu à sa femme... Entre la pensée de s’être laissé abuser par une vulgaire antiquité et le sentiment d’avoir été bafoué, il ne savait plus très bien où il en était.
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