Lightfall, tome 1 : La dernière flamme

Je voulais lire "La dernière flamme" de Tim Probert depuis longtemps. J'ai souvent hésité à l'acheter, mais j'ai finalement craqué en décembre pour me faire un cadeau de Noël. Cependant, je n'ai pu le lire qu'en février en raison d'une pile de mangas qui attendait déjà sur ma table de chevet. J'ai été emportée par les paysages et les couleurs pastel de cette bande dessinée. Mais ce qui m'a le plus touchée, c'est l'histoire de Béa et de son grand-père, un cochon sorcier. Leur amour dépasse les liens du sang et est très touchant. Béa est une jeune fille forte et énergique qui fait tout ce qu'elle peut pour aider son grand-père. Elle part chercher des ingrédients pour soigner une patiente, et rencontre Cad, le dernier Galdurien, qui croit encore en l'espoir de retrouver les siens. le grand-père de Béa disparaît alors qu'il part à la recherche d'une flamme. Béa est paniquée. Cad croit simplement que son voyage rencontre un nouvel obstacle. Béa ne sait pas comment lui dire que son grand-père perd la mémoire. Elle est mangée par l'angoisse et les questions qui la rongent. Tim Probert montre comment l'angoisse peut paralyser et empêcher d'avancer. Il s'attaque au tabou de l'angoisse dans notre société, où elle est souvent minimisée ou ignorée.
La dernière flamme est une bande dessinée touchante et très bien réalisée.
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