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Critique de sabine59
🎶 C'est le temps de l'amour
le temps des copains
Et de l'aventure 🎶
C'est surtout le temps de la guerre. D'une jeunesse sacrifiée. Ils s'appellent René, Édouard, Laurence, Thérèse, David, Julien... Ils ont dix -huit ans en 1939 et se rendent dans une petite ville universitaire du Sud de la France pour commencer leurs études. Mais les espoirs qu'ils mettent en l'avenir , leurs idéaux sont tronqués par les échos des combats, les restrictions, les incertitudes, les compromissions de certains adultes, y compris leurs parents, parfois.
de 1939 à 1942, nous suivons le quotidien de ces jeunes gens tout juste sortis de l'adolescence, mûris par les circonstances. L'auteure porte un regard juste, entre ironie et tendresse, sur surtout trois d'entre eux: Julien le réservé, amoureux sans réciprocité d'une Laurence idéalisée, rêvée. Celle-ci se cherche et veut trouver des réponses à ses questions sur la guerre. Et l'ami de Julien, David, a de plus en plus peur, sous son apparente nonchalance, à l'idée d'être arrêté en tant que juif.
Les destins se précipitent pour certains, sont en attente pour d'autres et l'on quitte avec un peu de frustration les personnages car on aimerait savoir ce qu'ils vont devenir. Mais Suzanne Prou a désiré se concentrer sur ces quelques années déterminantes pour eux, ce que je comprends très bien.
Je suis un peu triste pour elle d'être la première à chroniquer ce roman aux accents nostalgiques, presque autobiographiques ( elle avait le même âge que ses personnages durant la seconde guerre mondiale...) , à l'écriture acérée mais aussi souvent poétique. J'espère que d'autres lecteurs le découvriront aussi...
le temps des copains
Et de l'aventure 🎶
C'est surtout le temps de la guerre. D'une jeunesse sacrifiée. Ils s'appellent René, Édouard, Laurence, Thérèse, David, Julien... Ils ont dix -huit ans en 1939 et se rendent dans une petite ville universitaire du Sud de la France pour commencer leurs études. Mais les espoirs qu'ils mettent en l'avenir , leurs idéaux sont tronqués par les échos des combats, les restrictions, les incertitudes, les compromissions de certains adultes, y compris leurs parents, parfois.
de 1939 à 1942, nous suivons le quotidien de ces jeunes gens tout juste sortis de l'adolescence, mûris par les circonstances. L'auteure porte un regard juste, entre ironie et tendresse, sur surtout trois d'entre eux: Julien le réservé, amoureux sans réciprocité d'une Laurence idéalisée, rêvée. Celle-ci se cherche et veut trouver des réponses à ses questions sur la guerre. Et l'ami de Julien, David, a de plus en plus peur, sous son apparente nonchalance, à l'idée d'être arrêté en tant que juif.
Les destins se précipitent pour certains, sont en attente pour d'autres et l'on quitte avec un peu de frustration les personnages car on aimerait savoir ce qu'ils vont devenir. Mais Suzanne Prou a désiré se concentrer sur ces quelques années déterminantes pour eux, ce que je comprends très bien.
Je suis un peu triste pour elle d'être la première à chroniquer ce roman aux accents nostalgiques, presque autobiographiques ( elle avait le même âge que ses personnages durant la seconde guerre mondiale...) , à l'écriture acérée mais aussi souvent poétique. J'espère que d'autres lecteurs le découvriront aussi...
