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Critique de venividiosculavi


« L'homme qui fait des vers et qui cause dans un salon n'est pas la même personne » nous dit Proust dans Contre Sainte-Beuve. Et pourtant difficile de ne pas reconnaitre dans l'auteur de la Recherche et les thèmes traités ce dandy mondain, riche et maladif qu'il a été. J'ai lu quelque part que son écriture était en tout point conforme à sa façon de parler. Voilà qui est édifiant sur son appartenance à un monde qui n'est en rien le commun de son époque, ni a fortiori de la nôtre. Sa phrase est d'une complexité qui donne le vertige, et tout défaut de concentration provoque in fine l'envol vers d'autres destinations. Je me suis surpris maintes fois à lire et même tourner les pages tout en ayant l'esprit occupé ailleurs. Bien sûr, il a ce style unique et identifiable entre mille. Bien sûr, certains passages sont d'une beauté intemporelle, mais en retour que de pages soporifiques et trop éloignées de mes centres d'intérêt !
La cohérence de la construction de l'ensemble de l'oeuvre et les intentions de l'auteur apparaissent nous dit-on à la lecture du septième et dernier volume le Temps Retrouvé. Je n'ai pourtant pas eu le courage d'aller au-delà de ce premier volume. A l'instar de Joyce ou Valery, Proust est de ces maitres dont je reconnais bien volontiers l'apport à la littérature, mais dont l'univers particulier reste pour moi impénétrable.
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