AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alexmotamots


On retrouve, dans la première partie et la moitié de la seconde, Gilberte et ses parents, sa mère tenant salon. Mais le narrateur n'est plus si amoureux de Gilberte et s'en détache peu à peu.

Dans la seconde partie, lorsque le narrateur part avec sa grand-mère à Balbec, celle-ci ne manque pas d'emmener Mme de Sévigné dans ses bagages, et y fait régulièrement référence.

Où il est question de la « petite bande » de filles : Albertine, Rosemonde, Andrée, les trois plus importantes.

Il est toujours fait référence aux cathédrales et aux églises, première visite du narrateur à Balbec : son église.

Les leitmotivs chers à l'auteur sont encore et toujours présents : la nature, la couleur, les salons et les préséances, mais aussi et surtout l'Amour. Il me semble que ce thème-ci est aussi important, dans le roman, que celui du Temps.

L'image que je retiendrai :

Celle de la bande de filles passant en vélo et habillées de polos noirs devant la plage, ce qui intrigue beaucoup le narrateur.

Quelques citations :

« ….leur amitié avec Bergotte, laquelle avait été à l'origine du charme que je leur avais trouvé… »

« Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies. »

« Il y avait toujours près du fauteuil de Mme Swann une immense coupe de cristal remplie entièrement de violettes de Parme. »

« le temps dont nous disposons chaque jour est élastique ; les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent et l'habitude le remplit. »

« Elle était entourée de sa toilette comme l'appareil délicat et spiritualisé d'une civilisation. »

« On devient moral dès qu'on est malheureux. »

« Je me rendais compte à Balbec que c'est de la même façon que lui qu'elle nous présente les choses, dans l'ordre de nos perceptions, au lieu de les expliquer d'abord par leurs causes. »

« Cela fait penser à cette chambre du château de Blois où le gardien qui le faisait visiter me dit : « C'est ici que Marie Stuart faisait sa prière ; et c'est là maintenant où ce que je mets mes balais. »

« Je m'efforce de tout comprendre et je me garde de rien condamner. »

« …et je m'étais rendu mieux compte depuis qu'en étant amoureux d'une femme nous projetons simplement en elle un état de notre âme. »

« Une hygiène qui n'est peut-être pas très recommandable, mis elle nous donne un certain calme pour passer la vie, et suis – comme elle permet de ne rien regretter, en nous persuadant que nous vous teint le meilleur, et que le meilleur n'était pas grand'chose – et pour nous résigner à la mort. »
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2404
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}