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Critique de chocobogirl


Nous sommes en Grece, en pleine dictature militaire. le général Metaxas, s'inspirant de Mussolini et Hitler, impose un régime autoritaire où les libertés sont bafouées. Les rébètes, musiciens pour qui le plaisir de la musique, des femmes et de l'herbe passent avant tout, sont particulièrement réprimés.
Prudhomme va nous faire découvrir leur quotidien en suivant un groupe de musiciens qui se défie de la police pour laisser libre cours à leur art.

Nous voilà plongé dans l'ambiance du Rébétiko, musique populaire qui parle d'amour impossible, de hashich, de classe marginale, et imprégnés des rythmes orientaux de Turquie.
En effet, les grecs chassés de Turquie dans les années 20 sont obligés de revenir dans leur pays d'origine. Considérés comme des parasites, ce sont des marginaux. Les cafés où ils jouent et fument le narguilé sont victimes de razzias et peu à peu leur espace de liberté disparait.
Vers 1950, le rébétiko s'appauvrit en laissant la place à des chansons plus fades et plus commerciales. Associée à la drogue et aux marginaux, ce style de musique devient mal vu.

L'ambiance que vous allez retrouver dans cet album : les cafés enfumés, les improvisations musicales, la belle femme qui fait languir tous les hommes, les jeux de cache-cache avec la police,...
Les personnages sont un mélange de figures musicales réelles et de personnes inventées.
Le dessinateur a su parfaitement nous plonger dans l'ambiance.

Cet album est une tranche de vie de ce groupe de musiciens. Je ne suis tout de même pas rentrée complètement dans le récit, finalement assez léger. Et le sujet, pas facile à prendre en main si on ne connait pas le contexte historique, même si la bd l'aborde.
Bref un bel album, à lire rien que pour l'ambiance qui nous fait voyager et pour la découverte de ces rébètes bafoués !

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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