Les monologues du pénis

Les garçons vivent actuellement une crise d’identité. Depuis que les rôles traditionnels ont été remis en question, il faut se définir soi-même, et le fait d’avoir un pénis ne permet plus automatiquement de jouer un rôle de dominant dans nos sociétés occidentales. Le genre masculin semble de plus en plus difficile à assumer, comme l’indiquent les taux élevés de décrochage scolaire et de suicide chez les garçons. Puisque ces problèmes humains concernent l’ensemble de la société, il faudra sans doute remettre en question quelques tendances lourdes qui briment la nature intime des garçons. Ce n’est pas en essayant d’annuler les particularités du genre masculin que nous construirons un monde meilleur.

En prétendant éduquer les petits garçons à la non-violence, ils proposent un douteux amalgame entre la représentation d’un héros justicier et les comportements violents. Ce raccourci intellectuel laisse penser que, potentiellement, tous les mâles sont des bombes à retardement, et que même une représentation héroïque valorisante au plan symbolique est une porte ouverte à l’émergence de délinquants psychopathes. Si le kirpan peut être perçu comme un symbole de fierté et de paix, il faudra sans doute préparer un dossier étoffé pour convaincre la Cour suprême que l’interdiction d’arborer des héros sur des t-shirts est une discrimination envers le genre masculin.

Les garçons vivent actuellement une crise d’identité. Depuis que les rôles traditionnels ont été remis en question, il faut se définir soi-même, et le fait d’avoir un pénis ne permet plus automatiquement de jouer un rôle de dominant dans nos sociétés occidentales. Le genre masculin semble de plus en plus difficile à assumer, comme l’indiquent les taux élevés de décrochage scolaire et de suicide chez les garçons. Puisque ces problèmes humains concernent l’ensemble de la société, il faudra sans doute remettre en question quelques tendances lourdes qui briment la nature intime des garçons. Ce n’est pas en essayant d’annuler les particularités du genre masculin que nous construirons un monde meilleur.

Je pataugeais dans le bonheur en savourant la douceur des mains de ma mère sur ma peau. Une curieuse excitation s’était propagée à l’ensemble de mon corps. Une sensation de plaisir s’est peu à peu localisée dans mon pénis. C’est alors que ma mère a tenté une manœuvre que je ne pouvais pas prévoir. Dans un mouvement brusque, elle a essayé de décoller le prépuce de mon gland. Le plaisir dans lequel je baignais s’est transformé brutalement en douleur absolue. J’ai perdu le souffle et j’ai vu du sang couler de mon pénis.

Lorsque la terre a finalement permis l’éclosion de la vie, l’idée de l’être humain n’existait pas encore et les dieux n’avaient pas encore été imaginés. Des êtres unicellulaires sont apparus pour peupler les mers. Puis, par la magie du sexe, les espèces se sont multipliées à l’infini. Des poissons étranges se sont peu à peu transformés en reptiles, en insectes et en oiseaux aux mille couleurs. La végétation a recouvert la terre. Beaucoup plus tard, les dinosaures sont apparus, ont dominé le monde et ont disparu, permettant aux mammifères de se développer dans un environnement hostile.

Un peu plus loin, pour le bien de l’humanité, nous tenterons aussi de réhabiliter l’incroyable Hulk, mais commençons par le cas de Spiderman, car la défense d’une cause à la Cour suprême coûte très cher. Les avocats qui défendent la thèse des accommodements raisonnables (dont maître Julius Grey au Canada) accepteront-ils un mandat de l’Aide juridique pour aider les garçons à combattre les entreprises de castration qui s’exercent contre leur nature ?

Nous ne savons pas pourquoi l’univers existe. Ça aurait été si simple qu’il n’y ait rien. Une paisible absence d’existence. Rien. Rien de créé, rien de perdu. Un sommeil d’éternel silence.

Une chose est claire pour les hommes de désir : la guerre des sexes a assez duré. Ce n’est pas parce que les femmes ont historiquement été dominées que les hommes devraient l’être durant quelques centaines d’années pour équilibrer les choses. Ne serait-il pas souhaitable d’ouvrir un espace libre de toute représentation du passé pour mieux comprendre les besoins fondamentaux des hommes et des femmes qui croient encore qu’il est possible de vivre ensemble ?