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Critique de Charlit
Invisibles, tels sont Ajo, La Enana et Ismaël, trois enfants âgés respectivement de 6, 13 et 16 ans. Invisibles parmi les nombreux miséreux dans les rues de Buenos Aires, invisibles aussi lorsqu'ils volent pour survivre. Leur technique est si bien rodée qu'ils sont recrutés par des malfrats pour cambrioler des villas luxueuses en Uruguay.
Même si les chapitres centraux diluent quelque peu le propos par des évènements annexes, ce roman est dans l'ensemble très poignant. Il dresse le portrait de trois enfants des rues comme il y en a malheureusement des milliers dans le monde, des enfants devenus adultes trop rapidement. C'est bouleversant de découvrir ce qu'ils doivent faire pour survivre et d'assister à la perte de leur innocence alors qu'ils ne sont que des enfants. C'est également révoltant de découvrir la manière dont ils sont exploités par des adultes corrompus et sans scrupules.
À lire pour garder les yeux ouverts sur une réalité invisible mais bien réelle.
Même si les chapitres centraux diluent quelque peu le propos par des évènements annexes, ce roman est dans l'ensemble très poignant. Il dresse le portrait de trois enfants des rues comme il y en a malheureusement des milliers dans le monde, des enfants devenus adultes trop rapidement. C'est bouleversant de découvrir ce qu'ils doivent faire pour survivre et d'assister à la perte de leur innocence alors qu'ils ne sont que des enfants. C'est également révoltant de découvrir la manière dont ils sont exploités par des adultes corrompus et sans scrupules.
À lire pour garder les yeux ouverts sur une réalité invisible mais bien réelle.
