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Critique de Melcleon


Au tout début des années 1960, un jeune officier de police au palmarès déjà prometteur est envoyé dans un village pour tenter de faire la lumière sur le meurtre d'un certain Joël, aimé de tous, dont le corps démembré, réparti dans huit grands sacs des Galeries Lafayette, reposait au fond d'une cuve dans l'usine locale de fabrication de confitures. La macabre découverte a été signalée par le maire de la commune, également propriétaire de l'usine, qui a expressément réclamé que l'enquête soit confiée à ce policier "de la ville" plutôt qu'à la gendarmerie, et qu'elle soit le plus discrète possible afin de pas gâter la réputation grandissante de ses confitures. de fait, c'est un univers totalement ignoré de lui, où tout le monde se connaît mais où les secrets sont bien préservés, au contraire des rumeurs, dont le jeune officier fait la connaissance, assisté dans ses recherches par le garde champêtre, chef – et unique représentant – de la "police des fleurs, des arbres et des forêts". Quant à la communication entre le village et la ville, elle a été rendue momentanément (et opportunément ?) quasi impossible en raison d'orages ayant coupé les lignes téléphoniques. C'est donc par courrier postal (et il marche très bien à l'époque) que le policier transmet à "Madame la procureur de la République" les résultats de ses investigations, où les fleurs, la gaillarde notamment, occupent une place notable. Il y retranscrit aussi les enregistrements réalisés à l'aide du magnétophone à piles auquel tout policier moderne se doit de recourir.
Ce polar divertissant est donc également un roman épistolaire et, de surcroît, une illustration héroï-comique du dialogue malaisé entre villes et campagnes qui ne tourne pas forcément à l'avantage des premières.
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