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Critique de Pavlik


Animal Man peut sans doute être considéré à juste titre comme un super-héros de seconde zone MAIS...quel formidable concept : posséder les aptitudes de n'importe quel animal ! Voilà qui parle inévitablement à l'enfant qui survit (tant bien que mal) au plus profond de notre être. Qui n'a pas rêvé de voler comme un oiseau, de nager comme un dauphin ou de courir tel le guépard ?

Dans le tome 1, Animal Man s'est retrouvé embarqué dans une lutte millénaire entre les forces du Sang (lui qui tire ses pouvoirs de la Toile du Vivant, une énergie qui relie tous les êtres) et celles de la Nécrose. Son but ultime est de protéger sa famille ; sa femme, son fils Cliff et surtout sa fille, Maxine, amenée à jouer un rôle important dans cette guerre éternelle puisqu'elle est l'avatar du Sang.

Ayant échappé de justesse aux Trois Chasseurs (les agents de la Nécrose), la famille Baker, sur les conseils de Chaussette le chat (en réalité un agent du Sang chargé de protéger Maxine) part en quête d'Alec Holland, alias Swamp Thing, afin d'unir leurs forces. Pas d'emballement, ce n'est pas encore dans ce tome que les deux héros se rencontreront, comme je l'avais espéré, car la Nécrose fait tout pour mettre des bâtons dans les papattes d'Animal Man. Et elle est plutôt en position de force, l'équilibre entre Sève (dont Swamp Thing est un serviteur), Sang et Nécrose ayant été rompu. C'est là un des grand intérêt de ce tome, à savoir en apprendre davantage sur les différents partis en présence et sur la dynamique des luttes éventuelles qui peuvent les opposer, au cours du temps. Côté "guest" on a droit, contre toute attente, à une apparition de Constantine, Zatana et Mme Xanadu, venu mettre en garde Ellen Baker contre la défiance qu'elle éprouve à l'égard des extraordinaires capacités de sa fille de 4 ans, défiance qui pourrait bien entraîné la fin du monde...

J'aime beaucoup, au final, ce mélange entre comic de super-héros, fantastique aux accents horrifiques et même fantasy, à la limite, tant les représentation du monde du Sang me semble parfois sorti de l'imagination d'un Moorcock d'humeur maussade. C'est pourquoi je mets 4 étoiles, malgré les changements de dessinateurs, assez agaçants, surtout qu'ils sont quand même plutôt médiocres (Thimoty Green et Alberto Ponticelli) si ce n'est Steve Pugh, qui s'en tire un peu mieux.
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