Je t'écris de Barcelone

" Rien. Il ne leur arrive rien. le temps passe, c'est tout. Et y compris sur celles qui vénéraient leurs corps. Alors, subitement, elles se mettent à pédaler avec frénésie. Une course poursuite pour préserver la jeunesse qui leur échappe, et qui part se poser sur d'autres corps. Ceux de leurs filles, par exemple. Elles pédalent, elles courent, elles nagent, elles transpirent. Elles n'en peuvent plus. Un bras de fer contre l'inéluctable. Vite que le temps passe et qu'elles vieillissent enfin, ai-je envie de leur souhaiter, car c'est sur le bord des choses que nous tangons. Une fois la frontière traversée, nous retrouvons bien souvent un nouvel équilibre."
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