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Critique de florence0805


Pour fêter la création de leur nouvelle unité d'enquête criminelle sur les meurtres en séries, Vito Strega offre à ses collègues Eva Croce, Mara Rais et Bepi Pavan un week-end dans un hôtel de luxe dans la Barbagia, région montagneuse Sarde chargée d'histoire (et d'enquêtes passées). Pendant ce temps, dans la région de Pavie, une famille signale la disparition de Teresa, très jolie jeune femme. Les pluies diluviennes qui font déborder le Tessin rendent les recherches difficiles et la brigade de Clara Pontecorvo découvre trop tard la jeune femme. Son meurtre présentant des similitudes avec le meurtre d'apparence rituelle résolu par Eva et Mara, Vito et son équipe sont appelés en renfort à Pavie...
Quel bonheur de retrouver Eva, Mara, Strega et Pavan ! Ce dernier me fait beaucoup rire, et sa présence déclenche des remarques hilarantes de la part de Mara qui a du mal à le supporter. Les relations entre les deux femmes se sont encore approfondies ; Eva sort un peu de sa coquille et se réouvre aux autres. Strega veille sur elle comme une poule sur ses poussins, c'est touchant. Et c'est pour notre plus grande joie que le trio principal se transforme en quatuor avec l'apparition de Clara, 1,98 m les pieds nus. Une taille pas facile à porter pour une femme, mais qui lui permet d'intimider qui il faut au bon moment, tout en jouant du broyage de main grâce à sa poigne d'enfer.
Les mains ont une place importante dans le roman, elles sont le reflet de l'âme des personnages, comme dans la chanson L'ultima Luna de Lucio Dalla qui donne son titre au premier tiers du roman.
J'aurais aimé savourer davantage cette lecture mais quand on tombe dedans on ne peut plus en sortir ! Tout est parfait : le rythme, le scenario et ses rebondissements jusqu'à une fin qu'on n'a pas vu venir. Piergiorgio Pulixi a ce talent incroyable pour rendre ses personnages vivants tant ils sont décrits avec une rare profondeur. Les descriptions de la nature sont remarquables et plantent un décor très cinématographique, où le brouillard et la boue s'accordent avec la noirceur des âmes. Tout cela est servi par une écriture qui nous emporte, ponctuée par les répliques savoureuses des personnages ; bravo à Anatole Pons-Reumaux pour la traduction impeccable de cette belle langue ! J'espère qu'un éditeur aura un jour l'idée d'établir un recueil des injures et blasphèmes venus de l'Italie toute entière dont l'auteur ponctue ses oeuvres : c'est un régal ! Et en plus il y une bande son qui rythme le roman : je vais essayer d'écouter tout ça maintenant.
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