AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Une enquête d'Eva et Mara : Les ch... tome 3 sur 3

Anatole Pons-Reumaux (Traducteur)
EAN : 9782351783276
408 pages
Gallmeister (04/04/2024)
4.2/5   33 notes
Résumé :
Les Chansons du mal, tome 4

Eva, Mara et Vito Strega fêtent la naissance de leur nouvelle unité d'enquête dédiée aux crimes en série dans un hôtel de luxe au coeur du Supramonte sarde, lorsqu'ils apprennent que le corps sans vie d'une jeune fille a été retrouvé dans le parc de Lombardie. Clara Pontecorvo arrive la première sur les lieux, découvrant un crime atroce qui lui rappelle une autre affaire survenue en Sardaigne.
Que lire après La septième LuneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Quais du Polar est derrière nous mais on a encore quelques gros coups de coeur glanés le weekend dernier qu'il nous reste à vous partager, en voila un qui nous mène sur les terres sardes, c'est le le dernier- excellent- thriller de Piergiorgio Pulixi, La septième lune. Ah quel plaisir de retrouver Vito Strega mais aussi Eva, Mara, Pavan, qui forment dans ce nouvel opus une famille de coeur, de celle qu'on choisit. Quel plaisir également de se retrouver à Cagliari, dans des lieux où j'ai été l'été dernier (cela m'a même donné envie d'écrire quelques billets sur ces vacances et de partager mes nombreuses photos !) Cela m'a aussi donné envie de lire le seul (et premier ?) thriller de Piergiorgio Pulixi que je n'ai pas encore lu et qui se passe en Sardaigne, l'île des âmes.

Je ne veux pas dévoiler quoique ce soit mais il y a des liens entre La septième lune et l'intrigue de L'île des âmes et j'ai été bien manipulée par l'auteur. Je n'ai rien vu venir, rien découvert avant la fin (pourtant le roman fait 500 pages), ce qui est déjà un très bon point.Autres ingrédients qui font que je me suis relevée cette nuit pour le finir :

-des personnages attachants et des « héros » récurrents dont les rapports évoluent et se renforcent
-l'esprit et l'humour des personnages
-l'atmosphère italienne à travers les paysages, les « proverbes », tous les particularismes propres à telle ou telle région de l'Italie

Bref pour moi le meilleur polar de Piergiorgio Pulixi que j'ai lu !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
Commenter  J’apprécie          300
Jeudi soir rencontre à la médiathèque avec Piergiorgio Pulixi. Je ne le connais pas mais je profite de toutes les rencontres littéraires auxquelles je peux assister. J'y apprends toujours beaucoup sur le travail des auteurs. le 4 avril était le jour de la sortie de son dernier roman.
La voix suave de cet italien m'a quelque peu envoûtée ! Il a fait beaucoup référence à ses précédents romans que je n'ai pas lus, j'ai eu donc un peu de mal à suivre. Bref, j'ai acheté le bouquin, je l'ai fait dédicacer en italien ( c'est plus exotique !). Et je l'ai ouvert le soir même.
L'histoire : un homme séquestre deux femmes, Teresa et Nika, Il tue la première et met en scène son meurtre.
Eva, Mara et Vito Strega seront chargés d'aider les enquêteurs de Milan. En Sardaigne, quelques-unes années auparavant, ils avaient dû élucider, un crime qui ressemblait, à s'y méprendre, à celui là.
Alice la soeur de la victime est la première à signaler la disparition de Teresa.
Les parents, le petit ami et d'autres personnages traversent cette histoire. Leur attitude, les non dits, les fausses pistes entraînent de nombreux rebondissements...
Mara et Eva forment le duo commun à tous les romans de Pulixi. Je ne les ai pas trouvées très drôles.
La première moitié du roman m'a agacée, les dialogues sont plats, il y a ce que j'appelle du "remplissage ".
La deuxième partie est plus dense, moins diluée.
Je n'ai pas adhéré à l'histoire.
Malheureusement, il ne suffit pas d'avoir du charme pour écrire un bon polar !!!
Le traducteur a la manie de ne pas traduire certaines expressions.
Résultat, regarder la traduction en fin de page , gêne la lecture.
Il y a les fans de Pulixi, peut-être ceux qui ont lu ses romans dès le début.

Commenter  J’apprécie          2020
Pour fêter la création de leur nouvelle unité d'enquête criminelle sur les meurtres en séries, Vito Strega offre à ses collègues Eva Croce, Mara Rais et Bepi Pavan un week-end dans un hôtel de luxe dans la Barbagia, région montagneuse Sarde chargée d'histoire (et d'enquêtes passées). Pendant ce temps, dans la région de Pavie, une famille signale la disparition de Teresa, très jolie jeune femme. Les pluies diluviennes qui font déborder le Tessin rendent les recherches difficiles et la brigade de Clara Pontecorvo découvre trop tard la jeune femme. Son meurtre présentant des similitudes avec le meurtre d'apparence rituelle résolu par Eva et Mara, Vito et son équipe sont appelés en renfort à Pavie...
Quel bonheur de retrouver Eva, Mara, Strega et Pavan ! Ce dernier me fait beaucoup rire, et sa présence déclenche des remarques hilarantes de la part de Mara qui a du mal à le supporter. Les relations entre les deux femmes se sont encore approfondies ; Eva sort un peu de sa coquille et se réouvre aux autres. Strega veille sur elle comme une poule sur ses poussins, c'est touchant. Et c'est pour notre plus grande joie que le trio principal se transforme en quatuor avec l'apparition de Clara, 1,98 m les pieds nus. Une taille pas facile à porter pour une femme, mais qui lui permet d'intimider qui il faut au bon moment, tout en jouant du broyage de main grâce à sa poigne d'enfer.
Les mains ont une place importante dans le roman, elles sont le reflet de l'âme des personnages, comme dans la chanson L'ultima Luna de Lucio Dalla qui donne son titre au premier tiers du roman.
J'aurais aimé savourer davantage cette lecture mais quand on tombe dedans on ne peut plus en sortir ! Tout est parfait : le rythme, le scenario et ses rebondissements jusqu'à une fin qu'on n'a pas vu venir. Piergiorgio Pulixi a ce talent incroyable pour rendre ses personnages vivants tant ils sont décrits avec une rare profondeur. Les descriptions de la nature sont remarquables et plantent un décor très cinématographique, où le brouillard et la boue s'accordent avec la noirceur des âmes. Tout cela est servi par une écriture qui nous emporte, ponctuée par les répliques savoureuses des personnages ; bravo à Anatole Pons-Reumaux pour la traduction impeccable de cette belle langue ! J'espère qu'un éditeur aura un jour l'idée d'établir un recueil des injures et blasphèmes venus de l'Italie toute entière dont l'auteur ponctue ses oeuvres : c'est un régal ! Et en plus il y une bande son qui rythme le roman : je vais essayer d'écouter tout ça maintenant.
Commenter  J’apprécie          40
Italie. Lombardie.
Une jeune femme, bien sous tous rapports, aimée et adorée de tous, disparaît. Sa famille s'inquiète suffisamment pour alerter la brigade mobile de Pavie, et notamment l'inspectrice Clara Pontecorvo, 1m98 d'intelligence.

Lorsque la jeune femme est finalement retrouvée quelques jours plus tard, sur le lit d'un fleuve, étranglée, menottée, à genoux, un masque et un symbole dans le dos, la grande inspectrice se souvient d'une vieille affaire similaire résolue par Mara Rais et Eva Croce, désormais membres d'une unité dédiée à la résiliation de crimes en série.
Une unité gérée par l'inoubliable Vito Strega.
On enjoint ces derniers à participer à l'enquête.

Les deux meurtres "rituels" se rejoignent. As t-on affaire à un copieur ? Est-ce un message adressé à Rais et Croce ?
Vous le saurez en le lisant. 😉

En France, il s'appelle Victor Coste (pour ceux qui ont la réf) et en Italie, il s'appelle Vito Strega. Et c'est avec un plaisir non feint que je le retrouve avec Maria Rais et Eva Croce, découverts dans "l'illusion du mal". Un trio improbable et attachants, aussi opposés que le jour et la nuit, attachés cette fois-ci à des inspecteurs qui vous charmeront tout autant.

Quant à l'intrigue, les mystères et les fausses pistes vous tiendront en haleine dans cette Italie peu connue où la nature se fait Reine pour cacher la véritable nature de l'âme humaine.
Peut-être, comme moi, aurez vous l'intuition de l'identité du coupable. Probable. Mais croyez-moi, elle sera malmenée jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          50
L'ouverture a l'apparence d'une mise en bouche d'un roman de Marcel Pagnol. Vito Strega repeint son loft et Bepi Pavan. le lendemain, les deux flics rejoignent, en Sardaigne, Mara Rais et Eva Croce, (le duo de l'Île des âmes). Au même moment Alice Poletto, qui s'inquiète de la disparition, incite ses parents – Natalia et Italo – ç se rendre avec elle au commissariat et, sur le bord du Tessin, sous des pluies diluviennes, Pietro Paralupo, ouvre un cercueil où Teresa Poletto est séquestrée depuis plusieurs jour.
Quand le corps de Teresa est découvert le long de la rivière, Straga, Rais, Croce et Pavan sont appelés en renfort. En effet, le meurtre ressemble à celui de Dolores Murgia.
Le personnage de Carla Pontecorvo est intéressant, en présumant (qu'elle) peut devenir récurrente dans l'avenir.
La première partie est déconcertante. On se demande où l'auteur nous emmène. Puis peu à peu, au fur et à mesure de la lecture, on comprend le subtil stratagème.
Il est inutile dévoiler la conclusion de l'enquête. Ce serait de mauvais goût.
Un bon très bon polar de Piergiorgio Pulixi.
Commenter  J’apprécie          30


Videos de Piergiorgio Pulixi (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Piergiorgio Pulixi
Nous avons eu le plaisir d'interviewer Piergiorgio Pulixi lors de sa venue au Festival Quais du Polar !
Nous avons pu échanger avec l'auteur autour de son dernier thriller « le Chant des innocents » paru en mars chez Audiolib et lu par Florian Wormser.
Un grand merci à l'auteur !
autres livres classés : Sardaigne (Italie)Voir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..