>
Critique de Bellisa55
L'idée que l'âme des humains que nous sommes pourrait se matérialiser, comme dans l'univers parallèle dans lequel vit Lyra, la jeune héroïne de ce roman, sous la forme d'un daemon, animal doté de la parole et miroir des ressentis de la personne à laquelle il est intrinsèquement "relié", ne serait pas pour me déplaire. Certaines personnalités pourraient peut-être de ce fait être beaucoup plus facilement mises à jour...
Les daemons ne sont pas la seule particularité du monde mystérieux dans lequel nous plonge Philip Pullman.
Cet univers est effectivement peuplé d'êtres fantastiques : des sorcières chevauchant des branches de sapin, des ours blancs en armure qui se révèlent être de redoutables guerriers, des créatures ailées et malfaisantes appelées monstres des falaises.
On y trouve en outre des objets extraordinaires tels que l'aléthiomètre, instrument semblable à une grosse boussole qui répond avec certitude aux questions qui lui sont posées du moment qu'on sait le déchiffrer. En théorie, seuls les Érudits pourvus du Livre des symboles y parviennent mais Lyra, du haut de ses onze ans, réussit à en lire les réponses assez facilement de façon intuitive ; phénomène a priori relativement curieux mais qui cesse de nous surprendre lorsqu'on apprend que la fillette est l'Élue d'une prophétie...
D'étranges disparitions surviennent dans ce monde fabuleux... Des disparitions d'enfants qui, selon la rumeur, sont enlevés par les Enfourneurs pour subir d'effroyables expériences dans le Grand Nord.
Lyra, affectée par le rapt de Roger, son meilleur ami, et accompagnée par la communauté gitane dont de nombreux enfants ont été kidnappés, s'aventure à leur recherche et découvre avec stupeur le traitement qui leur est réservé...
Ce premier tome de la trilogie À la croisée des mondes est, à mon sens, une belle réussite. Un univers relativement original, une panoplie de personnages variée, une intrigue ingénieusement construite, le tout soulevant une intéressante réflexion sur des questions d'ordre religieux. À cela s'ajoute une fin qui donne juste envie de courir chercher le second volume.
Les daemons ne sont pas la seule particularité du monde mystérieux dans lequel nous plonge Philip Pullman.
Cet univers est effectivement peuplé d'êtres fantastiques : des sorcières chevauchant des branches de sapin, des ours blancs en armure qui se révèlent être de redoutables guerriers, des créatures ailées et malfaisantes appelées monstres des falaises.
On y trouve en outre des objets extraordinaires tels que l'aléthiomètre, instrument semblable à une grosse boussole qui répond avec certitude aux questions qui lui sont posées du moment qu'on sait le déchiffrer. En théorie, seuls les Érudits pourvus du Livre des symboles y parviennent mais Lyra, du haut de ses onze ans, réussit à en lire les réponses assez facilement de façon intuitive ; phénomène a priori relativement curieux mais qui cesse de nous surprendre lorsqu'on apprend que la fillette est l'Élue d'une prophétie...
D'étranges disparitions surviennent dans ce monde fabuleux... Des disparitions d'enfants qui, selon la rumeur, sont enlevés par les Enfourneurs pour subir d'effroyables expériences dans le Grand Nord.
Lyra, affectée par le rapt de Roger, son meilleur ami, et accompagnée par la communauté gitane dont de nombreux enfants ont été kidnappés, s'aventure à leur recherche et découvre avec stupeur le traitement qui leur est réservé...
Ce premier tome de la trilogie À la croisée des mondes est, à mon sens, une belle réussite. Un univers relativement original, une panoplie de personnages variée, une intrigue ingénieusement construite, le tout soulevant une intéressante réflexion sur des questions d'ordre religieux. À cela s'ajoute une fin qui donne juste envie de courir chercher le second volume.
