- T’as chaud au cul, Binile ?
Je l’aurais bien estropié mais c’était même pas la peine d’essayer, je voyais bien que c’était impossible. Il a ouvert un grand parapluie arc-en-ciel.
- Les filles c’est vraiment des pauvres types.
Il s’est envolé dans le ciel comme Mary Poppins, accroché au manche de son parapluie arc-en-ciel.
J’aurais bien pleuré ais ça marchait pas non plus. » p 87 a – 4
- Sylvain, tu sais pourquoi Saint Martin n’a donné que la moitié de son manteau à un pauvre ?
- Parce qu’il se caillait.
- Imbécile, c’est parce que l’autre moitié appartenait à l’Etat, voilà pourquoi il ne pouvait pas la donner. Le bien de la collectivité est plus précieux que ton propre bien, n’oublie jamais ça. » p 114 a 14
Même en me concentrant tout ce que je pouvais, je ne voyais pas comment on pouvait écrier la musique. On pouvait écrire une liste de courses, des maths, une rédac, mais de la musique ? Je voyais un trompettiste qui soufflait dans un énorme stylo. » p 122 a 1
– PIAT Cinq… TCHITIRIE Quatre… TRI Trois… DVA… ADINE… NOUL !!
Il y a un trou. Un trou béant de silence. Un de ces trous ! Heureusement les gens ont ressuscité. Des voix emmêlées ont giclé du poste. Des voix rudement excitées, on aurait dit douze mariages.
- Elle est partie !... La fusée a quitté la Terre !... Mon dentier est témoin ! » p 9
T’es qu’un menteur ! Ça n’existe pas nulle part d’être en même temps allemand et oncle quand tes parents sont français ! Je te parie un million ! p 26 a 1
Il pleut. Pleut. On entend dehors comme des œufs qui grésillent dans la poêle et des milliers de larmes dégoulinent sur la vitre de la classe. » p 103 a - 11
- Tu veux vraiment le savoir pourquoi je peux pas partir avec toi ? il a dit.
- Oui.
- C’est un problème d’âge mental. Tu ne comprends strictement jamais rien aux choses de la vie.
- Vas-y, pose-moi des questions.
- Même pas la peine. Les filles c’est des pauvres types, c’est la nature, tu peux rien y faire.
- Vas-y pose !!! j’ai hurlé.
- Tu vois.
- Je vois quoi, hein, qu’est-ce que je vois ?!
[…] - Le self-control, t’as entendu parler du self-control ? Non ? Je m’en doutais un peu.
[…] – Non, décidément, je ne veux pas traîner un boulet.
[…] Pose-moi des questions, j’ai dit le plus calmement possible.
- Tu l’aura voulu. A combine est le litre d’essence ?
- T’en as pas une autre question ?
- Et puis quoi encore ?
- Ben, on s’en fout, on demande au pompiste.
- Tu veux une question, je te pose une question. Tu réponds à la question. C’est simple. A combien est le litre d’essence ?
[…] – Trou du cul de merde de con.
- ça glisse comme sur la peau d’un canard… e je ne suis même pas sûr que tu comprennes cette phrase.
Mon poing a fendu l’air. Sylvain avait prévu, il a esquivé en roulant sur le plancher. » p 115 a 4