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Critique de zenzibar


Un livre de plus sur l'Egypte antique.
Entre les romans de Christian Jacq et les savants essais d'une Christiane Desroches Noblecourt ou d'un Nicolas Grimal, l'amateur pense que le sujet ne semble pas laisser beaucoup de place à la surprise.

Pourtant Florence Quentin nous invite à partager ses émotions et c'est tout simplement magnifique.

Au fil de l'eau du Nil, de la Basse Egypte et les célestes grandes pyramides à la Haute Egypte et son temple de Philae ultime lieu de sagesse avant que l'intolérance humaine, au cas d'espèce chrétienne, ne referme sauvagement deux mille ans d'une civilisation extraordinaire.

Il ne s'agit ni d'un guide touristique, ni d'un ouvrage historique.

L'auteure entrouvre les portes des sanctuaires, du noun originel prégnant dans les lacs sacrés jusqu'au saint des saints du naos, à travers le prisme de l'absolu du soleil incarné par Ré ou Aton. L'éternel combat du jour et de la nuit sous la voute bienfaisante de Nout. Geb et Nout….
Un luxuriant univers divin complexe conjointement multiple et un qui transcende les catégories de polythéisme et de monothéiste.

Tant d'ouvrages sur l'Egypte antique pour intéressants qu'ils soient relèvent plus de l'autopsie de la médecine légale. Pourtant contrairement aux apparences s'immerger dans cette civilisation, ce n'est pas examiner une culture momifiée.
Elle fut et demeure à jamais le creuset de nos gênes. La culture grecque été irriguée et fécondée par la sagesse egyptienne. Hermès par exemple n'est qu'un avatar de Thôt, en plus rustique.

L'auteure alterne son propos de pages historiques denses et didactiques et de séquences intimistes mystiques, poétiques.

Vivante Egypte, pour l'éternié

lecture "masse critique" Je remercie babelio et les editions desclée d e brouwer
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