Le maître des énigmes, tome 2 : Dites-leur que je vais tuer

Bonjour à tous mes amis psychopathes...

Me voilà embarquée dans une enquête à 100 à l'heure.... Un tueur machiavélique, qui déborde d'imagination, pour faire subir à ses victimes les pires horreurs... Un tueur machiavélique, qui dévoile ses crimes sous forme de petits poèmes (sizain), remis à l'inspecteur Jay Harrington et son équipe. Un prédateur et des sizains qui font perdre la boule à l'équipe mais aussi au lecteur...

Un suspens qui va crescendo, et si l'on pense avoir trouvé la clé de l'énigme, et bien Non ! Une autre piste nous attends ailleurs....

Une intrigue originale, une fin déroutante, à lire absolument...
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"Bon matin" à vous les Guimauves, que diriez-vous qu'avec Alfred nous vous emmenions au pays de Céline Dion et des Caribou ? Pour une dégustation typiquement canadienne en compagnie d'un auteur francophone Eric Quesnel qui récidive avec la suite du Maitre des Enigmes, un second thriller au titre sans équivoque DITES LEUR QUE JE VAIS TUER, en auto édition.


Alors " attache ta tuque" mon Alfred, tu vas être servi, pour commencer, meurtres en série avec un modus operanti particulier. Premièrement écrire un petit poème ou sizain assez obscur traitant de votre prochain crime. Ensuite se déguiser, puis remettre la missive à un inconnu et dites lui "prévenez la police que je vais tuer", tout en lui remettant votre prose. Et enfin faites passer votre victime à la casserole. C'est qui le gentil enquêteur qui se charge de l'affaire mais c'est bien sure Jay Harrington et son équipe qui un an après le Maitre des Enigmes, qui traquent un nouveau sérial killer.


Bon Alfred "c'est pas piquer des vers", l'histoire une nouvelle fois est prenante rythmé par les sizains du tueur en série, comme la célèbre comptine dans Dix Petits Nègres. A cela en y ajoutant le retour des personnages du précédent volet ça ramène à des souvenirs de ce dernier et c'est agréable. La dégustation est rendu délicate par une nouvelle fois des chapitres très court qui se savourent sans fin. Néanmoins, très vite avec Alfred nous avons vu venir l'épilogue de cette recette, ce qui ne nous a pas empêcher de pleinement nous repaitre de ce très bon thriller et de nous faire languir la suite.

Que dire ? Un tueur tue des auteurs de la même manière que l'auteur a faites tuer un de ses personnages dans son roman. Jay se retrouve à enquêter la dessus avec en plus la disparition de son amoureuse. Ce livre est vraiment bien écrit. Il arrive à nous tenir à haleine. Je commence à le lire et pas le goût d'arrêter.

Je viens de terminer ce deuxième tome du maître des énigmes et ce dernier m'a bien honnêtement laissé sur ma fin. Bien sûr, on peut toujours saluer l'excellence d'Éric Quesnel pour ce livre extrêmement chargé et bien ficelé. le problème, c'est qu'on voit venir la fin d'un peu trop loin. C'est dans une suite du maître des énigmes tout à fait différente du premier tome qu'on se retrouve. C'est un chemin intéressant par lequel est passé Éric Quesnel afin d'assurer la continuité de cette épopée de Jay Harrington. de nouveaux personnages bien construits font leur apparition. C'est le cas notamment d'Isabelle, la chercheuse d'ADN experte, de Steve, le gendarme français ainsi que du chercheur de sensations fortes, Florian. Ce qui est extraordinaire avec les livres de Quesnel, c'est qu'énormément d'éléments sont parsemés, sans se nuire les uns aux autres. On ne peut qu'admirer l'audace de Quesnel, qui nous offre des rebondissements bien imbibés de sensations fortes d'un bout à l'autre de ses romans. Les pages de tournent tout seul car les moments d'ennui sont quasi inexistants. N'empêche, si ce livre n'avait pas eu de suite, sa fin lui aurait été coûteuse niveau critique. Sachant qu'il reste énormément de jus à tirer de cette série, cette fin qui n'en n'est donc pas une définitive a en quelque sorte sa raison d'être malgré tout (du moins on l'espère). Bref, encore une lecture addictive signée Éric Quesnel. Maintenant, surprenez-moi dans vos prochains tomes monsieur Quesnel. Stylo affûté et imagination sans limite de l'auteur en tête, je suis confiant que j'aurai de quoi me mettre sous la dent pour la suite.