Citations sur Journal d'une fille débordée : L'année de l'intox (16)
- Oh, tu me connais, a -t-elle répondu d'un ton détaché. Moi et les horaires, ça fait deux.
- D'accord, mais pourquoi elle est toujours en retard et jamais en avance ?
Ce n'est pas vraiment qu'il me manque. Mais... ça faisait tellement longtemps qu'on était ensemble.
Ça me fait bizarre de ne plus l'avoir près de moi. Je me sens comme amputée d'une jambe. Sauf que c'était une jambe qui me filait tout le temps des coups de pied.
Tu sais ce que dit mon prof d'arts martiaux ? Une ceinture noire, c'est une ceinture blanche qui n'a jamais abandonné.
Samedi 8 octobre
(...)
Déjeuner : une portion de soupe Slim Girl aux épinards et aux choux ( 123 calories, un goût d'herbes brûlée).
Goûter : grosse fringale de sucre, huit biscottes. Mais suffisamment de volonté pour laisser les deux dernières.
Soir : une tranche de pain grillé avec du fromage et des haricots ( merde, j'ai dépassé mon apport calorique autorisé ), la moitié d'un pot de Häagen-Dazs ( je ne voulais pas en manger autant, mais je tenais à laisser une surface lisse, et de fil en aiguille... )
21 heures
Mangé les deux dernières biscottes.
Mine de rien, le jogging, c'est violent. Alors faut y aller progressivement.
Helen fait partie de ces femmes qui ont tout, mais ne sont jamais contentes. Elle est filiforme, elle n'a pas de problèmes de fric, elle travaille uniquement pour s'occuper. Mais à l'écouter, tout va mal. La teinte du granit de sa cuisine est "une catastrophe". Son gilet en cashemire tout neut la grossit "affreusement". Henry son mari, est en train de devenir "complétement " chauve.
(...) les garderies de Londres, c'est comme les boites de nuit : une fois que c'est plein, c'est plein, il faut attendre que quelqu'un sorte pour pouvoir entrer.
Parfois, de savoir que la porte est fermée, ça aide. On souffre, mais au moins on sait qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. Qu'il faut aller de l'avant.
Je venais tout juste de faire la paix avec mes seins qui tombent, mes fuites urinaires et mon vagin défoncé… Et maintenant c’est de derrière que vient le problème. Et je ne vous parle pas des boutons qui sont sortis sur mes bras.
J’ai appris un truc important : ne JAMAIS taper le mot « hémorroïdes » sur Google image.
Les enfants prennent la vie comme elle vient. On devrait suivre leur exemple et arrêter de se torturer pour des choses sur lesquelles on n’a pas de prise.