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Critique de henrimesquida


Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector, qui est mort... Pris dans une chaîne amoureuse sans issue, comment pourraient-ils s'en sortir? de fait, quand le rideau s'ouvre, tous les éléments de l'étau tragique sont déjà prêts à se refermer sur les personnages : prisonniers de leurs passions, leur perte est inéluctable. Racine orchestre avec délectation leurs débats impuissants, leurs actions désespérées, et leur terrible fin, pour le plus grand plaisir du spectateur et du lecteur. Modèle par excellence de l'écriture classique, Racine n'en reste pas moins d'une modernité étonnante : sa peinture des rapports humains et sa connaissance du coeur amoureux touchent peut-être plus que jamais. En particulier dans Andromaque qui est sans doute, avec Phèdre, la tragédie où la passion amoureuse est la plus dévastatrice. Et sur scène, depuis sa création en 1667, le succès ininterrompu d'Andromaque est la preuve vivante de cette modernité.



Les vers sont très beaux (même s'il y en a trop qui commence par AH!). La poésie de l'Alexandrin donne des merveilles (comme les fameux serpents qui sifflent...) Maintenant l'histoire est assez alambiqué (on se croirait dans un opéra de Verdi type le trouvère). Et je n'aima pas particulièrement ces personnages qui dominés par la passion veulent tout et son contraire comme cette Hermione qui change d'avis toutes les cinq minutes et que je souffletai volontiers
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