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Critique de legoergosum


Erlend et Torunn ont quitté la ferme des Neshov, où ils ont enterré Anna, l'aïeule matriarche, celle qui fut respectivement leur mère et grand-mère. Leur bref passage a été une véritable bouffée d'oxygène, dans ce monde rural où les secrets sont enfermés, et jamais partagés. La ferme n'a retenu en ses murs que des êtres isolés, frustrés d'une existence véritable, des êtres lourds de leurs non-dits ; ceux qui se sont révoltés, ou ont simplement décliné cette vie de labeur et de résignation, ont volé vers d'autres horizons : Copenhague, Oslo ... C'est le cas de Erlend , et de Cissi, la mère de Torunn.
Pourtant, à l'occasion du décès d'Anna, la maison a fêté Noël, à sa manière, grâce au dynamisme de Torunn, de Erlend et de son petit ami Krumme, qui ont su transfigurer cette maison, momifiée depuis des décennies, pour en faire une maison presque bourgeoise, et pleine de vie.
Mais chacun doit repartir vers sa destinée... A Copenhague, Erlend s'inquiète du devenir de son frère, désormais seul responsable de la ferme. A Oslo, Torunn pense à la leçon de vie qu'elle a reçue dans cette ferme dont Tor, son père, devra désormais s'occuper , alors qu'elle l'a tant aidé dans sa tâche lors de ces jours douloureux.
C'est une famille déchirée qui s'est, en quelques jours, recomposée, Margido le croque-mort , le frère cadet, tout proche de la ferme mais en retrait par rapport aux siens, va lui aussi tenter d'intégrer cette étrange famille.
C'est un des paradoxes de cette saga : Anne B. Ragde nous livre des personnages, qui, dès les premières pages, nous rebutent, l'on est tenté d'abandonner le bouquin, et puis des éclairages nouveaux nous font découvrir leur face cachée, et l'on se plonge sans arrière-pensée vers ce roman-fleuve, dont je ne dévoilerai pas la suite de l'intrigue ... mais que je suis en train de lire avec grand enthousiasme !
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