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Critique de beatriceferon


« Il est entré chez nous un soir, il y a trois ans. Timidement. Aujourd'hui, nous habitons chez lui. Humblement ». Dans une petite rue tranquille du Marais, Philippe et Catherine aménagent leur appartement en découvrant leur nouvel environnement. C'est ainsi qu'ils remarquent un beau et fort chat noir qu'ils surnomment « le mastard ». Peu à peu, ils s'y attachent. Philippe l'appelle « Moumoune », pour les Siri, c'est « Noiraud », mais d'autres voisins le connaissent aussi, chacun sous un autre nom. Au moment où ils le croient mort, victime de la malveillance des ouvriers d'un chantier, les Ragueneau comprennent qu'ils doivent s'occuper de lui. C'est ainsi que le chat Moune va régner sur leur vie et devenir célèbre sous la plume de son maître, pardon, de son esclave.
J'ai retrouvé dans ce livre pas mal d'aventures ou d'habitudes de mes propres compagnons griffus et moustachus.
Je n'aime pas quand l'auteur place dans la bouche de Moune des propos de malfrat, mais il entend ainsi faire comprendre qu'il a beaucoup vécu dans la rue, dans la peau d'un caïd. Je n'aime pas non plus certaines erreurs de langage (« in petto » pour « immédiatement », par exemple).
Sinon, bien sûr, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai lu tous les autres dans la foulée. Je suis aussi allée à Paris, en « pèlerinage » à la rue Villehardouin et alentours.
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