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Critique de AnneCeCousinesdelectures


Je commence cette chronique en adressant mes remerciements à BABELIO et aux Editions de LA TABLE RONDE pour m'avoir adressé ce livre dans le cadre de l'opération Masses Critiques.

Ce roman se déroule dans le LONDRES de l'été 2012, juste avant le début des Jeux Olympiques. Il met en scène un couple, Abel et Lizzie, tout jeunes parents d'une petite Allegra et dont les relations ne cessent de se dégrader depuis la naissance de leur fille. On sent très vite qu'au-dessus d'eux, outre la canicule de cet eté-là qui rend les tensions électriques, plane aussi l'ombre inquiétante d'un certain Firouz; c'est à lui qu'Abel doit sa carrière de trader et on comprend qu'il lui est redevable de bien plus que ça. Un jour, au cours d'une dispute, Lizzie a le mot de trop et Abel le geste de trop; la jeune femme le chasse de l'appartement et lui refuse tout contact avec sa fille. Dans le même temps, Firouz le vire de la banque dans laquelle il l'a fait entrer. Abel se retrouve dans un hôtel miteux qui abrite des migrants et bascule dans un projet qui pourrait bien lui être funeste.

A lire ce résumé, on se rend compte que Philippe RAHMY avait tous les ingrédients pour une histoire intéressante. Mais en ce qui me concerne la sauce n'a pas pris. L'histoire est décousue, donnant l'impression d'un récit confus où on a souvent le sentiment de ne pas avoir les clés pour comprendre ce qui n'est que sous-entendu, effleuré dans le roman. le personnage de Firouz manque de consistance alors qu'on le devine déterminant dans l'effondrement de la vie d'Abel et dans le projet dans lequel celui-ci va s'investir. Il en est d'ailleurs de même de ce projet, qui tombe un peu "comme un cheveu sur la soupe", sans qu'on comprenne comment et pourquoi Abel en arrive à de telles extrémités. La fin est surprenante et démontre qu'il y avait vraiment "matière à " dans ce roman, mais là encore je dirais que justement la conclusion du récit est peut-être trop surprenante, pas assez amenée, trop brutalement assénée.

Dommage...En réalité, j'en aurais voulu plus, j'aurais voulu que Philippe RAHMY prenne davantage son temps pour nous parler d'Abel et de ses complexités. le roman aurait gagné à croiser les lignes plutôt que de les dérouler de manière parallèle.

Lien : http://cousineslectures.cana..
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