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Critique de tristantristan


La révolution sandiniste qui a évincé le dictateur Somoza en 1979 a fait r^ver des générations de par le monde car elle symbolisait la victoire de la justice et de l'égalité sur la népotisme et l'impérialisme américain. le témoignage de Sergio Ramirez, l'intellectuel qui accompagna cette révolution aux plus hauts postes revient sur la dimension christique -ou messianique- de l'engagement révolutionnaire où le don de soi, après renoncement à tout, est assimilé à celui des premiers chrétiens. Aucun fait politique intérieur ou extérieur (Carter, Reagan, Jean-Paul II, Fidel Castro, Carlos Andrés Pérez etc...) n'est éludé. Sans doute l'auteur n'a-t-il pas tout dit et se présente sous le meilleur jour possible. le document est saisissant de modération et d'intelligence des faits. Il n'est cependant pas possible d'omettre ce qui est advenu après 1996, date de la publication d' "Adios Muchachos". Si Violeta Chamorro, élue à la présidence en 1990 était elle aussi membre au début de l'état major de la révolution et si l'on saute un intermède "libéral", le pouvoir est revenu depuis 15 ans au même daniel Ortega qui s'est transformé lui-même en dictateur-oppresseur (suivant les informations qui nous inondent). Comment ne pas avoir, dès lors, à l'esprit le dicton populaire qui veut que "Les gens ont les gouvernants qu'ils méritent".
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