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Critique de Pachy


Pachy
26 novembre 2014
Le Misanthrore de Molière se termine par la rupture d'Alceste et de Célimène. Alceste, qui ne supporte plus le monde qui l'entoure, les mensonges, la vanité, est prêt à l'épouser si elle consent à le suivre loin de la ville et de la cour. Célimène refuse de quitter Paris. Alceste s'éloigne.
Nous voilà 20 années plus tard. Un somptueux carrosse, qui relègue celui de Louis XIV au rang des chars à boeufs, s'arrête devant la maison de Célimène. Alceste, devenu Cardinal, en descend. Lui s'est rangé au côté de Dieu. Elle s'est mariée il y a vingt ans et est devenue mère de trois garçons et une fille. Dix-huit ans pour le plus âgé, douze pour le cadet.
Philinte, que Célimène voit régulièrement, quand à lui, a épousé Éliante, à laquelle il a fait six enfants. Avec un mari pas très exemplaire, elle n'a pas vécu un réel bonheur.
Est6ce une simple visite de courtoisie ? L'entretien entre ces deux anciens amants va vite devenir une démonstration de force de l'un envers l'autre. Chacun à son tour prendra l'ascendant.
Mais finalement, nous lecteurs, on va rapidement s'interroger : « Leur amour est-il vraiment mort ? » Alors, pourquoi est-il revenu vingt années après ? Pourquoi lui cède-t-elle aussi facilement du terrain. Dans cet échange, elle avoue un bonheur qui n'est pas aussi entier que l'on pourrait penser et aussi quelques amants.
Bonne pièce. Excellent sujet de base. Lecture plaisante.
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