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Critique de Goupilpm


Le récit s'ouvre sur le personnage principal, une messagère qui arrive en plein hiver dans un village reculé où elle informe les habitants que leur seigneur Gambin est très malade peut être mort et que les villageois doivent envoyer un représentant. L'on assiste à son voyage retour vers un château. Une Cavalière qui comme tout le monde attend la mort du tyran pour être débarrassée du serment qu'elle avait prononcée n'appréciant pas le rôle qu'on lui a imposé et dépassant ses prérogatives de messagère.

La rencontre avec le jeune garçon et même s'il nous est révélé qu'à la fin, le postulat de départ que l'on s'image trop rapidement s'avère tout ce qu'il y a des plus classiques. Une histoire qui ne surprend pas du tout le lecteur, l'auteur nous présente le château brièvement, les différents protagonistes qui sont nombreux et l'intrigue qui consiste à savoir qui va succéder au Seigneur mourant met du temps à prendre sa vitesse de croisière. le début du roman est lent, avec de nombreuses descriptions que l'on a parfois du mal à s'imaginer du fait du style de l'auteur. En effet on a la nette impression que l'auteur a un peu de mal a nous faire pénètre dans on histoire.

Géographiquement l'on ne peut se projeter dans l'univers de l'auteur du fait de l'absence de carte, ce qui est dommage car son monde, loin de l'habituel moyen-âge est très intéressant par les technologies apportant une touche de steampunk. On aurait aimer que cette touche soit un peu plus développée, mais il s'agit d'une réédition d'un roman parue il y a une trentaine d'années et l'on peut considérer que l'auteur fut une des premières à aborder le genre.

L'auteur centre essentiellement le récit sur les personnages et leurs interactions, l'on navigue dans une fantasy intimiste et qui dit intimiste dit une action quasiment absente. L'on n'arrive pas à ressentir de l'empathie pour les protagonistes, le côté psychologique n'est pas assez travaillé comme il fallait un peu s'y attendre au vu de la date de la première parution. On a un peu de mal au vu du caractère de la protagoniste à s'imaginer que celle-ci puisse aussi rapidement se prendre d'affection pour le jeune orphelin surtout avec le caractère revêche qu'il présente lors de la rencontre. Alors que Lyeth occupe une place importante dans le récit, on ne sait pratiquement rien de son passé et elle possède un côté trop versatile. En effet alors qu'elle déteste certains personnages, on la voit triste lorsqu'ils sont tués. La manière d'exercer sa fonction imposée par le Seigneur ne lui convient pas et l'on aurait pu penser qu'elle en soit un peu aigrie et l'auteure ne prend pas en considération ces faits. le jeune garçon est tout de même le personnage le plus intéressant du panel, peut-être du fait qu'il soit dans cette situation.

Avec la découverte d'un nouveau continent civilisé mais qui semble moins évolué, l'auteure nous laisse entendre la montée de la guilde des marchands et malheureusement on ne voit pas cette montée, d'ailleurs il en est de même des autres guildes réunies pour élire leur nouveau seigneur, mais l'on n'assiste a aucune interactions entre ces différents acteurs. le roman aurait gagné en profondeur et en additivité si certains points abordés avaient été traités. L'on arrive, lorsque l'intrigue se développe, trop rapidement au dénouement qui était entendu dés le début du récit.

Un cadre original en pleine évolution, un récit qui se déroule quasiment en huis-clos : mais on a du mal a saisir tout au long du récit où veut nous emmener l'auteure et l'on n'arrive pas à se projeter dans l'histoire. Certains points juste abordés ce qui est dommage car avec un univers de ce type le roman aurait gagné en intensité avec une centaine de pages en plus et avec une action plus présente. On peut regretter que les touches steampunk et fantasy n'occupe pas une place plus importante, mais d'un autre côté l'auteur ne nous gratifie pas des habituels clichés du genre.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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