Voici le résultat de ma première participation à Masse Critique. Je remercie chaleureusement l'équipe de Babelio et les éditions Les moutons électriques de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.
C'est en trépignant que j'ai ouvert mon petit colis pour en sortir un très bel objet. La couverture est très jolie et, après lecture, colle très bien au récit. le format et la mise en page rendent vraiment la lecture très agréable et ce malgré une ou deux coquilles (Deux fois le chapitre Un dans la table des matières... Oups).
Dans ce roman, nous suivons donc Lyeth, cavalière du souverain Gambin. Celui-ci est près du trépas mais n'a toujours pas désigné qui de ses quatre successeurs possibles reprendra l'épée. Étant donné que l'équilibre du pays est déjà fragile et que les prétendants au trône ne sont pas plus ragoûtants que le roi actuel... C'est un vrai cirque !
Le roman s'ouvre sur le voyage de retour au château de Lyeth, qui se doit de rejoindre son souverain avant qu'il ne meure. En s'arrêtant dans un village pour la nuit, elle fait la rencontre d'un jeune garnement nommé Emris et pour lui donner une leçon, elle décide de l'emmener avec elle.
Je ne fais que vous planter vaguement le décor et vous explique tout de suite pourquoi. "
L'épée de l'hiver" fait partie de ces livres dont vous devinez la fin exacte très rapidement. Heureusement, c'est le voyage qui compte, pas la destination, n'est-ce pas ?
Et pour moi le voyage fut très agréable grâce à un mélange d'intrigue, d'humour et d'émotions, soutenu par un décor très soigné.
J'ai cru un moment avoir du mal à cause de l'héroïne, Lyeth. Elle est très bourrue et jure à tout bout de champ et souvent gratuitement. Au départ je me suis donc plus attachée aux autres personnages. C'est à travers ses actes et la vision qu'avaient les autres personnages d'elle que je l'ai découverte et soutenue petit à petit.
J'ai adoré l'atmosphère glacée omniprésente combinée avec le dédale du château. J'ai souri des chamailleries perpétuelles entre Lyeth et le marmiton du château grâce à un subtil comique de répétition. Et, je l'avoue, j'ai aimé le petit Emris qui a réussi à m'arracher une petite larme.
Je préviens cependant les futurs lecteurs : le steampunk et la fantasy ne sont ici, à mon sens, que des détails mentionnés sans être vraiment exploités, plutôt comme des clins d'oeil agréables.
Je conseillerai donc plutôt ce livre à des lecteurs débutants, soit par leur âge (malgré un langage pas piqué des vers) soit débutants en fantasy.
Pourquoi ne pas en faire votre lecture d'été ? Son décor hivernal sera rafraîchissant à la perfection. Attention aux coups de vent !