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Critique de marietjf


Rankin/Rebus, un duo que je suis depuis 23 volumes et que je suis toujours heureux de retrouver avec ce 24ème qui parait mercredi aux éditions du Masque.

Une scène marquante débute le récit: Rebus est au tribunal, au banc des accusés, la salle est vide -covid oblige- il est un peu hagard, mais prêt ... prêt pour quoi ? A-t-il encore franchi la ligne rouge ou bien est ce le signe que les temps ont changé ?

John Rebus n'est plus le flic fringant qu'il était. A la retraite, souffrant de bronchite chronique, il promène son chien Brillo, et fait ses petites recherches de son côté, soit pour aider son ex collègue et amie Siobhan Clarke, soit pour entretenir sa relation ancienne et nauséabonde avec Big Ger Cafferty, l' ex futur parrain d'Édimbourg, plus très fringant lui non plus.

Celui-ci lui confie la mission de retrouver un ancien collaborateur ayant disparu. Siobhan, elle, est confrontée à l'arrestation d'un ancien flic, Haggard, soupçonné de violences conjugales. Il met ça sur le dos de son ancien métier et menace de faire tomber avec lui d'autres flics peu scrupuleux. Rebus pourrait bien être parmi eux.

Ce nouvel opus est un point de bascule inévitable dans la vie de ce personnage. Il est temps de solder les comptes, d'accepter le retour de flammes. Expliquer les pratiques de l'ancien flic qu'il a été, les connivences avec le côté obscur, les libertés avec la loi, les procédures... Rebus est au bout d'un monde, de son monde. Il n'en reste pas moins un fin limier et le prouve encore dans ce récit.

Ian Rankin est parvenu à donner corps à un personnage unique et il l'ancre ici dans une modernité, celle de la police propre, qui veut nettoyer les erreurs du passé en montrant l'exemple. Une police incarnée par Siobhan, l'amie, la confidente de Rebus... Un coup de maître qui fait évoluer la série et plonge le lecteur dans une attente et un questionnement insoutenables. C'est quand le prochain ?
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