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Article parue dans le journal la Nouvelle République du 16 octobre 2021
L'auteur du « Camp des vallées » transporte ses lecteurs au Blanc, à la fin de la guerre d'Algérie. Une fiction basée sur des faits réels.
Eté 1962. Paul a dix ans et demi. En une nuit, il est transporté d'Alger, sa ville de naissance, dans un village perdu au coeur de la France, Le Blanc. Jean-Paul Ransinangue, qui est maintenant domicilié dans les Alpilles, un massif dans les Bouches-du-Rhône, transporte ses lecteurs au temps de son enfance dans le roman le Camp des vallées.
Une histoire romanesque en prime
De la fureur de la guerre d'Algérie à la quiétude de la campagne berrichonne, il met en scène un petit pied-noir gouailleur et turbulent, qui n'est autre que lui-même et parle une langue étrange, le pataouète, qui étonne tous les petits copains de sa cité du Camp des vallées. Lou a le même âge. Native du village, elle n'en a jamais dépassé les limites. Petite fille, renfermée, sauvage, hypersensible, elle adopte aussitôt ce garçon si différent des autres.
Le scénario : ce sont les grandes vacances. Les deux enfants passent tous leurs après-midi à jouer dans une vieille ruine qu'ils ont baptisée le château. L'ancien propriétaire, Louis Calmont est un poilu de la Grande Guerre qui a été blessé à la tête par une balle allemande. Son esprit hante toujours les lieux où se cache un effroyable mystère.
« Il s'agit d'une fiction basée sur des faits réels et certains personnages qui ont existé, souligne l'auteur. du jour au lendemain, je me suis retrouvé au Blanc, en Ville haute. Ce fut un changement total d'existence. Je raconte la vie dans ce quartier à cette époque, en y ajoutant une histoire romanesque. »
Lou et Paul vont se trouver confrontés aux premières images libertines, apparues après la Première Guerre mondiale, dans le monde interlope de la prostitution parisienne. La petite fille ne s'en sortira pas indemne sous les yeux impuissants de son compagnon.
« J'évoque la guerre d'Algérie, le colonialisme, la culture pied-noir, vus par les yeux d'un enfant qui, lui-même, subira à son tour la xénophobie des enfants de ce village, résume Jean-Paul Ransinangue. La chute de l'histoire se passe quand je reviens au Blanc, quarante ans plus tard. »
Critique de Jpransi
Article parue dans le journal la Nouvelle République du 16 octobre 2021
L'auteur du « Camp des vallées » transporte ses lecteurs au Blanc, à la fin de la guerre d'Algérie. Une fiction basée sur des faits réels.
Eté 1962. Paul a dix ans et demi. En une nuit, il est transporté d'Alger, sa ville de naissance, dans un village perdu au coeur de la France, Le Blanc. Jean-Paul Ransinangue, qui est maintenant domicilié dans les Alpilles, un massif dans les Bouches-du-Rhône, transporte ses lecteurs au temps de son enfance dans le roman le Camp des vallées.
Une histoire romanesque en prime
De la fureur de la guerre d'Algérie à la quiétude de la campagne berrichonne, il met en scène un petit pied-noir gouailleur et turbulent, qui n'est autre que lui-même et parle une langue étrange, le pataouète, qui étonne tous les petits copains de sa cité du Camp des vallées. Lou a le même âge. Native du village, elle n'en a jamais dépassé les limites. Petite fille, renfermée, sauvage, hypersensible, elle adopte aussitôt ce garçon si différent des autres.
Le scénario : ce sont les grandes vacances. Les deux enfants passent tous leurs après-midi à jouer dans une vieille ruine qu'ils ont baptisée le château. L'ancien propriétaire, Louis Calmont est un poilu de la Grande Guerre qui a été blessé à la tête par une balle allemande. Son esprit hante toujours les lieux où se cache un effroyable mystère.
« Il s'agit d'une fiction basée sur des faits réels et certains personnages qui ont existé, souligne l'auteur. du jour au lendemain, je me suis retrouvé au Blanc, en Ville haute. Ce fut un changement total d'existence. Je raconte la vie dans ce quartier à cette époque, en y ajoutant une histoire romanesque. »
Lou et Paul vont se trouver confrontés aux premières images libertines, apparues après la Première Guerre mondiale, dans le monde interlope de la prostitution parisienne. La petite fille ne s'en sortira pas indemne sous les yeux impuissants de son compagnon.
« J'évoque la guerre d'Algérie, le colonialisme, la culture pied-noir, vus par les yeux d'un enfant qui, lui-même, subira à son tour la xénophobie des enfants de ce village, résume Jean-Paul Ransinangue. La chute de l'histoire se passe quand je reviens au Blanc, quarante ans plus tard. »
