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Critique de Mermed


Ce roman de Chtistoph Ransmayr, part du bannissement d'Ovide au bord de la mer Noire en l'année 8 de notre ère. Publius Ovidius Naso était poète, très apprécié pour ses élégies, sa poésie érotique et ses Métamorphoses. Il a été exilé de Rome dans des circonstances mystérieuses, sans procès. A-t-il offensé l'empereur en couchant avec sa soeur ? Était-il impliqué dans une intrigue politique ratée ? Ou ses écrits érotiques ont-ils finalement forcé l'expulsion de la bonne société ? Il existe certainement suffisamment d'ambiguïté historique pour donner à Ransmayr toute la marge de manoeuvre requise ici. Ransmayr décrit la recherche que Cotta (l'ami d'Ovide) aurait pu entreprendre lorsque la nouvelle de la mort du poète est arrivée à Rome. Cotta suit Ovide jusqu'à un avant-poste romain de la mer Noire, Tome (l'actuelle Constanza) - où il découvre Pythagore, le serviteur malade d'Ovide, et les vestiges du passé récent d'Ovide.
Ovide qui a laissé de son séjour dans ces contrées barbares un grand et splendide poème: les Tristes.
Des viticulteurs ont, forts de ce titre, donné à un vin - que je vous recommande si vous aimé les Tokajs hongrois - Lacrima lui Ovidiu.

Mermed
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