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Critique de jeannedesaubry


Caroline du Nord, début du vingtième siècle. Aux Etats-Unis, quelques illuminés décident la création des premiers parcs nationaux, cherchant à préserver la beauté d'une nature incroyablement riche et belle, sauvage aussi. Certains ne l'entendent pas de cette oreille. C'est le cas de George Pemberton et de son épouse, Serena. Ces deux-là partagent une sorte de farouche et commune passion pour l'efficacité de leur exploitation forestière. Derrière eux, il ne reste rien. Qu'importe les accidents de chantier. Nous sommes en 1930 et pour un bucheron tué ou mutilé, il y en dix qui, malgré l'inhumanité des conditions, attendent l'embauche. Il faut les entendre parler ceux-ci, raconter la misère, la dépendance aux patrons malgré le désespoir de détruire les forêts de leur enfance, les rivières, la faune. Rien, derrière Serena il ne reste rien.
Quand politiciens, banquiers ou protecteurs de la nature se mettent en travers de leurs projets, Georges Pemberton soudoie, achète les consciences, menace. Quand les mêmes résistent, Serena, sans l'once d'une hésitation ou d'un remord, s'en défait. Tout est bon : poison, arme à feu, arme blanche, torture ou exécution, incendie… qu'importe. Son aigle sur le poing, avec l'aide d'un manchot fou dévoué jusqu'à la mort, Serena fait régner la terreur sur les chantiers.
Un obstacle est incontournable à tout jamais : la haine infinie qui étouffe Serena envers l'enfant que son mari a eu avec une servante avant son mariage. Car cela, rien ne peut l'acheter. Et aux dimensions sociales, historiques et écologiques s'ajoute alors un thriller subtil. L'enfant, sa jeune mère survivront-ils à cette rage meurtrière ?
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Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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