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Citations sur Un été 42 (22)

Elle était radieuse. Il n'y avait pas d’autre mot. Radieuse. Avec ses longues jambes, sa chevelure flottante au vent et ses yeux verts, ses yeux verts si doux et si limpides, ces yeux qui hantaient tous mes rêves…
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« John Loder joue toujours l’autre. Sauf quand c’est Ralph Bellamy...ce n’est pas John Loder. » Il redevenait brillant : « C’est comme ça que ça marche. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre. Ou alors c’est Herbert Marshall qu’on reconnaît parce qu’il boite. Il a une jambe de bois.Peu de gens le savent.Ce n’est pas une information très répandue. »
Il savait qu‘après ça, elle avait toutes les raisons de croire qu’il était complètement détraqué.
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La maison ? La maison était celle où elle habitait. Et rien, depuis le premier instant où Hernie l’avait vue, ni personne qui était passé sur son chemin depuis n’avait été pour lui aussi terrifiant ni aussi troublant ni n’aurait pu faire plus pour le rendre plus sûr de lui, ni plus incertain, plus important et plus inexistant.

342 - [p. 19]
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Le brouillard tombait de nouveau, mais les voix le traversaient facilement, ce qui donnait du poids à la vieille thérorie selon laquelle le son ne mourait jamais mais se déplaçait perpétuellement, en cercles concentriques, de sorte que suivant votre sensibilité et l'endroit où vous vous trouviez, il était tout à fait possible d'entendre des mots provenant du passé. [...]
Et d'un seul coup, ils étaient là, juste devant lui, tournant en rond comme trois grands haricots sauteurs un peu cinglés. Oscy, Hermie et Benjie, se donnant de grandes claques. Courant, esquivant, criant. Dans le brouillard, puis dans l'éclaircie, passant si près de lui qu'en tendant la main il aurait presque pu les toucher. Mais il n'essaya pas, car il savait qu'ils n'étaient pas là.
Il regarda Hermie [...] s'arrêter pour lever les yeux vers la maison entre les dunes, en remplir son esprit et la fixer dans sa mémoire en prévision du jour où il voudrait s'en souvenir. Puis Hermie disparut et, avec lui, Oscy et Benjie. Ils s'évanouirent quelque part dans le brouillard, pour aller vivre des jours depuis longtemps écoulés, pour y rire sans être vus, mais ne jamais cesser d'exister.
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La main de Hermie caressait la chair, encore et encore. Elle glissait. Elle pressait et relâchait. Pressait, relâchait. Pressait, relâchait. Le sein d’Aggie était docile, doux et chaleureux. Mais la stupéfaction d’Oscy se basait sur une toute autre vérité, une triste vérité que les doigts de Hermie n’avaient pas encore découverte. La chair qu’ils massaient avec tant d’avidité était celle du bras d’Aggie, à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Avec toutes ces allées et venues entre le pull-over de cachemire et la blouse paysanne, les doigts avaient dévié de leur trajectoire initiale et s’étaient posés à une bonne quinzaine de centimètres de leur objectif. Si Aggie avait 95 de tour de poitrine et non 70, Hermie se serait rendu compte de son erreur. Mais, en l’occurrence, il n’avait aucune idée de ce qu’il était réellement en train de faire et continuait à peloter un bras.
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Trois misérables billes dans le flipper de la vie, voilà ce qu’ils étaient. Et avec un style inimitable, ils tentaient de marquer des points.
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Il n’a pas toujours raison, répondit Oscy avec une sagesse venue du fond des âges. C’est toi qui as toujours tort.
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Un sourire sournois apparut sur sa vilaine figure.
Hermie savait que Oscy faisait allusion à la couleur de son paquet de préservatifs. Il savait aussi que si Oscy continuait ce genre de conneries, il allait sortir son dernier préservatif vivant, le lui passer sur la tête et le tenir là jusqu'à ce que ce salaud ait cessé de respirer. Puis il le laisserait dans la rue comme un dirigeable abattu, lui le plus grand branleur du monde.
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Puis un coussin brodé soutenant le cher visage et faisant se déployer les cheveux ravissants comme une rose. Dorothy levant les yeux et souriant, prononçant des mots intimes, lui rappelant des choses et des moments qui n'étaient pas les siens. Dorothy les yeux ouverts, Dorothy les yeux fermés. Dorothy avec des prières et des promesses. Dorothy sous lui, ses bras tendres devenus en acier, ses jambes chaudes l'attirant vers elle, plus loin, au-delà du fouillis de velours, au-delà de toute pensée, au-delà de toute possibilité de s'arrêter, au-delà de sa propre voix qui disait : " Ce n'est pas bien, ce n'est pas bien ..." parce que c'était l'été et la première fois et qu'il 'aimait tellement. Dorothy. Je vous aime, Dorothy.

420 - [p. 303-304]
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Il médita sur cette unique petite vérité qu'il avait fallu tant d'années à Hermie pour comprendre : la vie est faite de choses qui vont et qui viennent, et chaque fois qu'un homme en emporte une avec lui, il doit en abandonner une autre.
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