>
Critique de josephiine
Mathieu et Amandine naissent et grandissent ensemble dans la vallée de Chantebrie. Ils filent le parfait amour jusqu'à ce que la culpabilité pousse Mathieu à quitter brutalement sa terre natale et sa copine pour entreprendre des études de médecine à Paris. Là, pour arrondir des fins de mois, il travaille avec Claude, un taxidermiste. La plus belle pièce de ce dernier : un cerbère blanc. 3 têtes : l'une pour observer, l'autre pour écouter et la troisième pour juger. Grâce à cet animal, la vie de Mathieu semble rebondir : il retrouve une femme et une vraie ambition professionnelle. Il oublie sa culpabilité et tente de se rattraper. Tous les moyens, même les plus originaux, sont bons pour entreprendre un bras de fer avec le destin et la vie.
Ce roman est un vrai Cabinet de curiosité. Pierre Raufast assemble avec originalité la vallée de Chantebrie, l'ambiance de village et le lustre parisien, la culture antique — notamment les Métamorphoses — et la science. Je note simplement mon étonnement devant le style parfois décevant pour souder ces connaissances et références culturelles. Si certaines expressions sont fluides et imaginatives, le style est parfois raccourci. L'expression « Cabinet de curiosités » prend selon moi tout son sens puisqu'il propose différentes étagères de bizarreries dont le lien est l'imaginaire de l'auteur.
Ce roman est un vrai Cabinet de curiosité. Pierre Raufast assemble avec originalité la vallée de Chantebrie, l'ambiance de village et le lustre parisien, la culture antique — notamment les Métamorphoses — et la science. Je note simplement mon étonnement devant le style parfois décevant pour souder ces connaissances et références culturelles. Si certaines expressions sont fluides et imaginatives, le style est parfois raccourci. L'expression « Cabinet de curiosités » prend selon moi tout son sens puisqu'il propose différentes étagères de bizarreries dont le lien est l'imaginaire de l'auteur.
