AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Jazz Maynard, toujours aussi Rock !

Hier...
Jazz, Teo et Judas. Trois gamins inséparables qui avaient de l'or dans les doigts, mimines dont ils se servaient essentiellement pour carotter tout ce qui avait de la valeur à leurs yeux de mômes.

Aujourd'hui...
Le trio a explosé. Judas a trahi - encore ! -, en préférant mettre ses talents au profit de l'organisation du crime et ainsi assurer ses perspectives d'avenir.

C'est sous ses ordres que nous retrouvons Jazz et Teo.
Mission du jour, dévaliser une maison ultra-sécurisée qui compte bien plus de porte-flingues que de versions remastérisées de l'Hymne à l'Amour d'une certaine Piaf.

Et là, vous vous dites, enfin vous devriez, mais c'est pas possib' ça, ça pue le traquenard à plein tarin !
Pas faux. Seulement voilà, ce serait faire injure à notre héros qui en matière de matraquage de pif, décrochage de mâchoire, pétage de dents, voire plus si affinité, n'est jamais le dernier à la distribution.

Le trait me botte toujours autant.
Un album où tendresse et violence exacerbée se taillent la part du lion.
L'on en apprend un peu plus sur notre héros qui, entre deux bastons régulières, se fend de flashbacks nostalgiques qu'on ne lui soupçonnait point.
Il y aurait donc un p'tit coeur qui bat dans cette machine à pains.

Deuxième coup de semonce, une partition au style irréprochable et à la rythmique infaillible.
Se dévore plus qu'il ne se lit.
La Mélodie d'El Raval, trop d'la balle !
Commenter  J’apprécie          232



Ont apprécié cette critique (20)voir plus




{* *}