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Critique de Foufoubella
Il va être assez difficile d'écrire un billet sur ce roman car, en fin de compte, je ne sais pas trop quoi en dire. Mais comme je l'ai reçu dans le cadre d'une masse critique, c'est le deal (et en même temps, je critique tous les livres que je lis, quel que soit mon ressenti final). Ce que je peux dire est que je reste quand même sur un sentiment agréable mais mitigé. Je suis sûre que ça vous avance beaucoup.
Quand j'ai lu le résumé, j'ai cru que j'aurais affaire à un thriller, ou une lecture qui s'en rapproche. En effet, une femme qui a quitté son pays il y a une vingtaine d'années et qui revient pour y tourner un documentaire, qui coïncide avec le décès de sa grand-mère. Sans oublier que sa propre mère est décédée des années plus tôt dans un accident dont on cache encore beaucoup d'éléments. le tout saupoudrer d'un mystérieux journal de voyage dont le lecteur ne connaît pas la provenance, ni ne sait qui l'écrit, et vous avouerez que vous avez tous les caractéristiques pour pencher vers le thriller, ou du moins un roman s'y approchant.
Alors, je ne dis pas qu'il n'y a pas de mystère dans ce roman, mais il s'apparente davantage pour moi à une quête personnelle, ce qui peut être aussi très plaisant au demeurant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rythme de cette histoire, les thèmes abordés par l'autrice, l'écologie, la transmission, la maternité aussi. Car il s'agit ici de délivrer le portrait de femmes fortes et engagées.
J'ai également beaucoup apprécié le contexte dans lequel s'inscrit la narration, soit principalement le début des années 80, surtout vu le thème du réchauffement climatique qui était déjà soulevé à l'époque, et qui révélait déjà bien des passions.
Par contre, il y a quelques éléments que j'ai trouvés peu crédibles voire impossibles dans ce texte - et qui ont un lien uniquement avec les personnages. J'aime quand c'est au carré.
Mais, surtout, je dois admettre que pour moi, ce qui pêche dans ce roman est l'attrait pour les personnages. Je ne sais pas si cela vient de la plume, ou de la traduction, très froide, mais je n'ai éprouvé aucune empathie ou sympathie pour les personnages, notamment l'héroïne que j'ai même trouvée particulièrement antipathique sur les trois quarts du livre. Et c'est un sentiment que je n'aime pas du tout.
En bref, un roman que j'ai globalement apprécié, qui se lit bien, qui n'est jamais ennuyeux et qui est plutôt bien rythmé. Il me laisse cependant sur un sentiment d'inachevé, j'ai trouvé sa fin un peu abrupte, ne permettant au lecteur de l'apprécier, selon moi, comme il se doit. Une jolie ode néanmoins à la nature, aux baleines, aux traditions, à la vie aussi.
Un grand merci à Babelio, et particulièrement à Alexandrine, de me l'avoir proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée, ainsi qu'aux éditions du Seuil pour me l'avoir envoyé.
Quand j'ai lu le résumé, j'ai cru que j'aurais affaire à un thriller, ou une lecture qui s'en rapproche. En effet, une femme qui a quitté son pays il y a une vingtaine d'années et qui revient pour y tourner un documentaire, qui coïncide avec le décès de sa grand-mère. Sans oublier que sa propre mère est décédée des années plus tôt dans un accident dont on cache encore beaucoup d'éléments. le tout saupoudrer d'un mystérieux journal de voyage dont le lecteur ne connaît pas la provenance, ni ne sait qui l'écrit, et vous avouerez que vous avez tous les caractéristiques pour pencher vers le thriller, ou du moins un roman s'y approchant.
Alors, je ne dis pas qu'il n'y a pas de mystère dans ce roman, mais il s'apparente davantage pour moi à une quête personnelle, ce qui peut être aussi très plaisant au demeurant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rythme de cette histoire, les thèmes abordés par l'autrice, l'écologie, la transmission, la maternité aussi. Car il s'agit ici de délivrer le portrait de femmes fortes et engagées.
J'ai également beaucoup apprécié le contexte dans lequel s'inscrit la narration, soit principalement le début des années 80, surtout vu le thème du réchauffement climatique qui était déjà soulevé à l'époque, et qui révélait déjà bien des passions.
Par contre, il y a quelques éléments que j'ai trouvés peu crédibles voire impossibles dans ce texte - et qui ont un lien uniquement avec les personnages. J'aime quand c'est au carré.
Mais, surtout, je dois admettre que pour moi, ce qui pêche dans ce roman est l'attrait pour les personnages. Je ne sais pas si cela vient de la plume, ou de la traduction, très froide, mais je n'ai éprouvé aucune empathie ou sympathie pour les personnages, notamment l'héroïne que j'ai même trouvée particulièrement antipathique sur les trois quarts du livre. Et c'est un sentiment que je n'aime pas du tout.
En bref, un roman que j'ai globalement apprécié, qui se lit bien, qui n'est jamais ennuyeux et qui est plutôt bien rythmé. Il me laisse cependant sur un sentiment d'inachevé, j'ai trouvé sa fin un peu abrupte, ne permettant au lecteur de l'apprécier, selon moi, comme il se doit. Une jolie ode néanmoins à la nature, aux baleines, aux traditions, à la vie aussi.
Un grand merci à Babelio, et particulièrement à Alexandrine, de me l'avoir proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée, ainsi qu'aux éditions du Seuil pour me l'avoir envoyé.
