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Critique de Marylou26


« On prétend que tout Anglais qui se respecte, croit au moins une fois dans sa vie à un fantôme… »  La cité de l'indicible peur, qui donne son titre au roman, c'est Ingersham, une petite ville anglaise située « aux confins du Middlesex et du Surrey », où Sidney Terence Triggs, un ancien secrétaire d'un petit commissariat de police londonien, vient s'installer après avoir reçu en héritage une maison située sur la grand-place.  Son arrivée impressionne: on le prend, à tort, pour un grand inspecteur de Scotland Yard. Dans sa postface, Arnaud Huftier, qui fournit une analyse intéressante de ce roman publié en 1943 et contribue à en faire ressortir toute la complexité, utilise le terme de « détective involontaire », et c'est bien dans cette position que Triggs se retrouve, lorsque les bonnes gens d'Ingersham commencent à disparaître voire à mourir aux mains d'apparitions fantomatiques… Autant j'ai trouvé hermétique Malpertuis, que j'ai lu en début d'année, autant j'ai adoré La Cité de l'indicible peur, une histoire mi-fantastique mi-policière dans la plus pure tradition des « ghosts stories » anglaises, qui s'appuie sur un vocabulaire recherché pour en restituer toute l'atmosphère. Un parfait roman en cette Halloween qui approche, dont j'ai apprécié la musicalité: « Les mots lui sonnaient aux oreilles comme un glas formidable tombant du haut des tours noyées dans la nuit et la pluie. »
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