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Critique de anniefrance


Un polar bien noir. Merci à Babelio et à l'éditeur du Beau Jardin. Un bel objet dont j'aime la typo, les rabats, la couverture.
J'avais choisi en fonction de l'auteur, rencontré en 2008, pour Lettre à ma grand-mère qui n'est pas un polar mais une évocation de la survie à Ravensbrück.
En fait ici, il s'agit d'une réédition du premier polar de l'auteur, publié en 1982.
Il y a un moment que je n'avais pas lu de roman policier et là, il s'agit d'un polar bien noir pas si facile à lire car il y a beaucoup de personnages: des flics ripoux, des grands bandits, des terroristes, des extrémistes de gauche.
Une belle iranienne, rencardée par un type des RG, trouve Manu Randa, la trentaine, connaissant bien la Côte d'Azur, et le milieu, seul et libre. Elle lui propose un cambriolage qui parait facile et rapporterait beaucoup de fric.
Le type des RG avertit Asfaneh que "s'il arrivait malheur à ce gars là, je crois que je n'aimerais pas beaucoup ça".
Elle est la nièce du boucher de Téhéran, roi de la torture qui a fui quand le Sha s'est fait virer. Manu accepte de lui voler son magot une moitié serait pour lui. "Je sentais confusément que je m'enfonçais dans la merde à la vitesse du son". La belle princesse dévoile son plan...dangereux mais pensé dans les détails
Bien sûr, ça se complique: du sang, des morts, un viol, un passage à tabac qui défigure notre héros...Cela se passe à Nice au tout début des années 80.
J'avoue n'avoir pas tout compris...mais il y a un sacré rythme!
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