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Bel objet littéraire, que ce polar très noir, qui n'en a pas l'enveloppe habituelle!
Et pour cause: C'est la réédition du premier roman de Patrick Raynal sorti en 1982!
La facture est classique, mais l'action et la langue sont déjà au top.
Pas pour rien que Patrick Raynal deviendra directeur de l'illustre Série Noire!
Raynal, sur la Côte d'Azur, se trouve dans un costard sur mesure...Inutile de rappeler qui régnait sur la ville de Nice en ce début des années 80... Si si, vous savez celui qui avait eu cette idée abjecte (entre-autres) de jumeler Nice avec le Cap (!)... Jumelage dont certaines conséquences, au reste, vont être exploitées dans le bouquin...
Compromissions, magouilles, tabassages et meurtres vont pouvoir se répandre et éclore au long des 140 pages d'un polar haletant, jouissif et déjà tellement mature... Manu, héros grandiose et piteux à la fois d'une histoire qui risque de le dépasser et de l'anéantir, va mener un dernier baroud et refuser d'être le dindon d'une infecte farce entre barbouzes et terroristes.
Voilà... Si le coeur vous en dit et si vous trouvez le bouquin, n'hésitez surtout pas à déguster Un tueur dans les arbres.
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Un Tueur dans les arbres est une réédition d'un polar paru en 1982. Nous sommes à Nice, en compagnie d'une galerie de personnages typiques des romans noirs, au point que l'on pourrait imaginer l'intrigue en noir et blanc. Et surtout en noir.

Randa, la quarantaine désabusée, largué par son épouse, se conduit à peu près comme un personnage de Tex Avery lorsqu'il rencontre la divine Asfaneh, qui lui propose un petit casse, avec beaucoup de sous à la clé. Bien entendu, il ya un os dans le potage, et plutôt qu'un magot, ce sont de gros ennuis qui s'annoncent. D'autant que les flics chargés de l'affaire qui finit dans un bain de sang, ne sont pas très nets.

C'est du noir, du polar plutôt classique et qui j'oserais qualifier de littérature de mecs. A la fois pour le casting des personnages, et pour l'ambiance peu portée sur la psychologie. (Attention, je ne dis pas que les mecs sont incapables de psychologie, mais plutôt que les intrigues purement dans l'action sont moins souvent écrites par ou pour des écrivaines)

C'est fort bien écrit, avec des dialogues percutants et l'on en attendait pas moins de l'auteur au vu de son CV.

Ajoutons que le livre est un bel objet, avec une couverture épaisse et sobre, et une police d'écriture agréable.

Pour les amateurs de polars noirs de facture plutôt classique .
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce livre m'a tapé dans l'oeil, allez savoir pourquoi ? le titre ? le mot « sanguine » sur la couverture ?
Je ne peux vous dire !

Une chose est sûre, j'ai passé un agréable moment de lecture.
Un petit dépaysement… Qui vous ramène dans les années 80, récit haletant, langage de vieux films français, un vieux polar classique…

Un coup d'oeil, un coup de coeur qui prouve que je peux encore me fier à mon instinct primaire.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Un polar bien noir. Merci à Babelio et à l'éditeur du Beau Jardin. Un bel objet dont j'aime la typo, les rabats, la couverture.
J'avais choisi en fonction de l'auteur, rencontré en 2008, pour Lettre à ma grand-mère qui n'est pas un polar mais une évocation de la survie à Ravensbrück.
En fait ici, il s'agit d'une réédition du premier polar de l'auteur, publié en 1982.
Il y a un moment que je n'avais pas lu de roman policier et là, il s'agit d'un polar bien noir pas si facile à lire car il y a beaucoup de personnages: des flics ripoux, des grands bandits, des terroristes, des extrémistes de gauche.
Une belle iranienne, rencardée par un type des RG, trouve Manu Randa, la trentaine, connaissant bien la Côte d'Azur, et le milieu, seul et libre. Elle lui propose un cambriolage qui parait facile et rapporterait beaucoup de fric.
Le type des RG avertit Asfaneh que "s'il arrivait malheur à ce gars là, je crois que je n'aimerais pas beaucoup ça".
Elle est la nièce du boucher de Téhéran, roi de la torture qui a fui quand le Sha s'est fait virer. Manu accepte de lui voler son magot une moitié serait pour lui. "Je sentais confusément que je m'enfonçais dans la merde à la vitesse du son". La belle princesse dévoile son plan...dangereux mais pensé dans les détails
Bien sûr, ça se complique: du sang, des morts, un viol, un passage à tabac qui défigure notre héros...Cela se passe à Nice au tout début des années 80.
J'avoue n'avoir pas tout compris...mais il y a un sacré rythme!
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Asfaneh, une princesse iranienne qui a étudié 10 ans à Londres, se rend à Nice pour collaborer avec quelqu'un qui connaît bien la région.
Casalonga, un officier de police des Renseignements généraux niçois lui remet la fiche d'Emmanuel Randa, dit "Manu", négociateur en immobilier ancien gauchiste qui rêve de se faire construire un bateau.
Déprimé depuis le départ de sa femme avec ses enfants, il tombe sous le charme de cette belle jeune femme.
Il accepte de voler l'argent que l'oncle d'Asfaneh, ancien chef de la SAVAK (service de sécurité intérieure et de renseignement de l'Iran), cache dans son appartement niçois.
L'auteur nous plonge dans le côté obscur de la Côte d'Azur des années 80, avec la violence du milieu du terrorisme et du banditisme où se mêlent amitié, misogynie, passion, sens du devoir et haine. Les nombreux dialogues rendent le récit dynamique. L'alternance du récit de chacun des principaux protagonistes renforce le suspens.
Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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Manu Randa est dans une mouise noire. Il n'aurait jamais dû accepter ce contrat. Mais un peu de blé ça ne se refuse pas, alors il a dit oui ! Mais il ne savait pas tout, loin de là ! le contrat était simple pourtant, sur le papier bien sûr… il récupère un paquet dans un appartement et le tour est joué. Ça c'est le plan d'Asfaneh la nièce de celui chez qui Randa doit agir. Sauf que l'oncle en question n'est autre que Djavad Sabahi, un boucher Iranien qui a un sérieux problème avec la violence ! Et pas qu'un peu. Bref, Randa fait le job et se retrouve avec un sacré paquet de personnes à ses basques, les gorilles de Sabahi, les flics, les flics pourris, d'autres méchants garçons, une mystérieuse Françoise... Il n'est pas encore certain d'en sortir vivant. Ça fait beaucoup pour un contrat hyper simple ! le tout forme un roman explosif et terriblement prenant. Une petite pépite qui se lit d'une traite. Une écriture qui fait mouche, un rythme qui ne faiblit pas et une intrigue bien construite. Une très belle découverte. Et en prime, pour comprendre le titre il va falloir se plonger rapidement dans cette histoire très réussie.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Un bon roman noir , une intrigue classique avec de l'action comme on l'aime . Un roman ou se mélange terrorisme et banditisme ...
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Pour cette Masse Critique "Mauvais genre", j'hérite de cette réédition d'un roman du début des années 80. Au départ, il faut avouer que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Il fallait revenir en arrière, au moment où je découvrais le Poulpe et sa tonalité si particulière. Mais on retrouve très vite ses pantoufles et on se plonge avec délice dans les aventures de ce gentil looser naïf, nostalgique de ses années de lutte. Les personnages secondaires sont très attachants avec leurs failles et leur sens aigu de la justice, soutenant Manu contre l'adversité brutale. Un voyage dans le temps qui vous replace très bien dans le contexte géopolitique complexe de l'époque. Une lecture rafraichissante et très cinématographique pleine d'humour et de noirceur.
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J'ai lu ce roman dans le cadre du Masse Critique, autrement je ne suis pas sûre que je l'aurais découvert.
C'est donc un roman policier se déroulant à Nice dans les années 80, en plein coeur du trafic de drogue. J'ai beaucoup aimé l'intrigue et les thèmes abordés (drogue, révolution iranienne,...).
Le seul problème : l'écriture. Pour une meilleure immersion, j'imagine, certaines parties sont écrites en argot (les parties où Manu, le personnage principal, est le narrateur). Je sais que c'est la façon de parler des "voyous" et des dealers des années 80, mais, n'étant pas de cette génération et pas une experte dans ce langage, j'ai eu parfois quelques difficultés à suivre l'action, ce qui est vraiment dommage car si cela avait été écrit autrement, je suis convaincue que j'aurais dévoré le roman. Malheureusement, ayant rencontré ces quelques difficultés de lecture, j'ai mis 5 jours à finir le livre (long de 170 pages environ) alors que j'aurais certainement pu le lire en un jour.
Autrement, l'humour, bien que parfois un peu trop poussé selon moi, est assez bien ficelé et m'a poussé à continuer ma lecture jusqu'au bout.
C'est un roman noir, avec une intrigue assez déconcertante (puisque nous sommes assez habitués aux classiques meurtre, enlèvement ou vol). Peut-être qu'il manquait un peu de développement, car en 170 on a à peine le temps d'exposer la situation et de mettre en place les actions...
Pour conclure, ce fut une bonne lecture, mais je préfère quand même les polars plus longs et un peu moins noirs...
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