L'école contribue [selon Durkheim] à l'éducation morale en forgeant l'esprit de discipline, d'attachement aux groupes sociaux et l'autonomie de la volonté.
La notion de diversité a fait son entrée en France au milieu des années 2000 dans un système éducatif peu préparé à l'accueillir du fait qu'il proscrit l'expression en son sein d'identités religieuses, ethniques ou raciales.
Les questions relatives aux inégalités sociales de sexe ont été très peu étudiées en France, très vraisemblablement parce que les valeurs de laïcité et de neutralité de l'école républicaine n'incitent pas à s'intéresser aux différences entre des personnes qui doivent être traitées à égalité.
Le sentiment de constituer un groupe jeune spécifique se trouve conforté par la perspective de connaître un déclin, alors que les plus anciens continuent de percevoir les bénéfices des "Trente Glorieuses".
Même si l'éducation dans les familles de cadres se caractérise par des techniques indirectes d'action sur les enfants, elle ne relève pas du laisser-faire. Elle participe au contraire d'une "éducation concertée" qui vise, à travers l'exercice du raisonnement et la pratique de la négociation avec les adultes, à les rendre scolairement et socialement compétitifs.
Si la moitié d'une génération accède aujourd'hui à l'enseignement supérieur, elle le fait à l'issue d'un parcours très diversifiés et hiérarchisés au lycée, entre séries générales et technologiques d'une part et voie professionnelle d'autre part.