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Critique de Bleuopale


Alors que l'Empire vacille sous les attaques des clones de combats du seigneur de guerre de Latroce et que de nombreuses métropoles ont été rasées par des bombes nucléaires, l'Empereur essaye tant bien que mal de reprendre l'initiative en invitant toute la noblesse de l'Empire à se réunir dans son palais afin de piégé l'initiateur de ces troubles. Dans un même temps, maître Kobayashi se réveille sur une planète inconnue où l'Enfant, cet étrange messie aux pouvoirs surhumains, lui propose un apprentissage visant à l'éclairer sur ses desseins.

La chaos se répand, l'Ordo et l'Empire rassemblent leurs forces pour le contenir et sortent leur ultime atout : Les portes célestes.La fleur de dieu était un premier tome très dense qui introduisait un univers riche. Avec une très belle réussite dans la narration, entre descriptions de l'état actuel de l'Empire et description de l'évolution des sociétés humaines sur les siècles précédents entre chaque chapitre, l'auteur montrait de grandes qualités de worldbuiling. On y découvrait un Empire sclérosé basé sur la religion et un système monarchique peu enclin aux changements. Dans ce deuxième tome, ce sont maintenant les ambitions de chacun qui se développent pour nous présenter un triptique de forces en présence : l'anarchisme, le militarisme et l'autodétermination. Quel est le meilleur chemin ? Chacun a-t-il encore le choix ?Le glossaire est, cette fois-ci, beaucoup moins présent ce qui d'une certaine manière rend le récit plus fluide. Jean-Michel Ré reprend son système de narration du premier tome et développe son intrigue à travers les points de vue de plusieurs protagonistes. Les personnages, parfois peu développés, semblent se confondre avec l'une ou l'autre des forces en présence sans vraiment ressortir par eux-même. Ils représentent plutôt l'essence de chaque camp et n'existent que par leur actions dans la trame du récit proposé par l'auteur. C'est assez destabilisant par moment mais la
montée en tension du récit au fur et à mesure des pages contrebalance ce sentiment car alors que le premier tome était peu rythmé, celui-ci prend un rythme bien plus soutenu dès le début et les personnages servent très bien la montée en tension.


J'ai trouvé les passages mettant en scène l'Enfant et/ou maitre Kobayashi aussi étranges que plaisant. Changer l'ordre des choses avec un disciple âgé formé par un enfant met à mal un concept bien ancré chez beaucoup de lecteurs (les exemples sont nombreux mais on peut citer : Sangoku et tortue géniale, Naruto et l'ermite pas net ou encore Obiwan et Luke) et surprennent le lecteur : comme pour dire que l'apprentissage à n'importe quel moment de la vie est possible, l'important étant d'avoir envie de comprendre et d'apprendre.
Les portes célestes est un très bon tome 2, ce qui n'ai pas si fréquent. Un space opera qui m'a fait penser aussi bien à Dune de Franck Herbert qu'à Endymion de Dan Simmons. Jean-Michel Ré continue à développer son récit en y insufflant cette fois-ci les ambitions et les valeurs de chacun. Les portes célestes se finissant dans un beau feu d'artifice après une montée en tension continue, ce roman est le parfait appât pour que le lecteur ne puisse résister à la lecture du tome 3.
Lien : https://chutmamanlit.blogspo..
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