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Critique de paroles


C'est que Bonhomme (le personnage n'est jamais nommé mais savamment dépeint : un peu rond, d'aspect jovial, un peu beauf aussi, souvent en marcel et très poilu) a des valeurs, c'est pas un bête petit malfrat, il est de gauche et faut pas déconner avec ça. le sens du partage, il connaît. Mais voilà, Karine, l'amour de sa vie, l'a foutu à la porte. Elle, elle veut bien partager quand y'a du pognon et du pognon y'en a plus. Alors, il faut « con », y'a qua. Et la solution, Bonhomme va la trouver au bistrot du coin où y'a un type ivre mort qui clame qu'il est plein aux as et du fric plein les tiroirs. Quel con ! Trop facile ! Notre bonhomme décide de le suivre et de le cambrioler. Mais...

Quelle cinglante ironie ! On a l'impression d'être au coeur d'un film de Lautner genre Les tontons flingueurs et aux dialogues d'Audiard. Jubilatoire ! On se fait berner, les faux semblants abondent. J'ai même cru reconnaître Lino Ventura dans le rôle du flic. le scénario est impeccable (on balance entre le rire et le sinistre) et le graphisme aux tons noirs ajoute la touche piquante de glauque pour planter le décor. Et au final on peut même en tirer une morale : on est toujours le con de quelqu'un.

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