- Ne me livrez pas à la police ! Je suis prêt à acheter votre silence !
Le con ! Acheter mon silence ! À qui croit-il avoir affaire ? À un centriste ?
En vrai, y a que la poésie pour changer la misère du monde.
Du moins, quand on n'a pas le pognon.
Les cons gagnent toujours, ils sont trop nombreux!
Elle a des notions d’économie. Son rêve, c’est de devenir capitaliste, elle fantasme en dollars, comme à la télé.
Pas moi, je suis basé sur l’idée de gauche. Je suis un humaniste.
Le pognon, c’est que pour Karine.
Elle est pour le pognon, et moi, je suis pour Karine, donc je peux pas être contre le pognon.
Il ne faut jamais croire ce que dit quelqu'un qu'on retient prisonnier.
Cette dernière parole est forte.
Elle est de moi.
(page 119)
On a beau dire, un pétard, ça augmente considérablement le potentiel d'autorité d'un homme.
Nous ce qui nous plaît, c'est d'aller au magasin, de pousser le caddie devant nous, très fiers d'avoir les moyens de se pays er quelque chose que tout le monde peut pas se payer.
On traîne longtemps dans les allées, qu'on nous voie bien, qu'on en fasse enrager plus d'un.
La fois du four à micro-ondes, c'est bien simple, on est arrivés à midi et on a fait la fermeture.
-Vous êtes le remplaçant du défunt. A mon service ad libitum.
Je ne discute jamais avec les types qui pensent en latin. Le latin, c'est un truc de droite.
Les cons gagnent toujours, ils sont trop nombreux !
De toute façon, ce qui attire les pauvres, c'est l'argent. On vit une époque de grande injustice sociale, n'est-ce pas?