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Critique de Zakuro


Les grandes étendues de l'ouest américain notamment célébrées par le photographe Robert Adams m'ont toujours fascinée.
Je retrouve dans le roman de Virginia Reeves la même ferveur à raconter son pays, et ceux qui y vivent.
L'auteure le fait ici de manière tout à fait originale, par le petit trou de la serrure d'une prison qui a réellement existé, la prison de Kilby.
Nous sommes en Alabama, dans les années 20, les hommes travaillent à la mine ou à la ferme. Roscoe lui, n'a qu'une passion, lire les livres de Faraday sur ce courant invisible qui fait battre son coeur : l'électricité.
Il veut en faire son métier.
Pourtant, ce courant électrique à la fois dangereux et fasicnant lui fera éteindre sa liberté pour plusieurs années à la prison de Kilby que l'on découvre grâce aux recherches de l'auteure dans les archives de son pays.
Une prison qui se voulait être un lieu de réadaptation éducatif et social à une époque où l'on rattrappait les fugitifs avec les chiens en laisse autour du cou du poursuivant.

J'ai vraiment adoré ce roman qui a reçu cette année le prix Festival América. Il est réaliste et tout en finesse psycholoqique qui fait que je me suis attachée à Roscoe pour son talent et sa vision avant-gardiste du progrès technoloqique (mais aussi ses revers diaboliques avec la terrible Yellow Mama) et detesté l'atttitude de Mary qui est en fait une défensive pour elle et son fils.
Ce livre parle également d'une réalité très dure à entendre dans laquelle les hommes de couleur sont vendus à des propriétaires privés pour travailler à la mine comme forçats. Il dit aussi les réticences et les frayeurs devant les avancées technoloqiques, où beaucoup voit encore en Roscoe, un apprenti sorcier, un illuminé à qui l'on défend de toucher l'électricité.
Heureusement, il reste Maggie, un personnage fidèle à Roscoe qui va l'aider à vivre et survivre à la prison.

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